Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE GAZA

 Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Espagne. Il faut abandonner les charges liées au terrorisme retenues contre des jeunes impliqués dans une « rixe de bar »

Il faut abandonner les accusations de terrorisme portées à l'encontre de huit personnes impliquées dans une bagarre dans un bar, au cours de laquelle deux gardes civils et leurs compagnes ont été blessés, et enquêter sur cet incident conformément à la procédure pénale ordinaire, a déclaré Amnesty International alors que le procès s'ouvre aujourd'hui à Madrid.

S'ils sont déclarés coupables, la plupart des accusés, tous âgés entre 19 et 24 ans, encourent des peines de prison pouvant aller jusqu'à 50 ans.

« Ces poursuites découlent d'une utilisation abusive des lois antiterroristes espagnoles. Si le fait de blesser des gens justifie sans conteste une enquête pénale, les accusations de terrorisme sont totalement inappropriées et doivent être abandonnées, a déclaré Eda Seyhan, chargée de campagne sur la lutte contre le terrorisme à Amnesty International.

« Ce cas illustre les risques qui se nichent dans des lois formulées en termes généraux et vagues, pouvant être utilisées pour criminaliser des comportements très éloignés de toute menace terroriste. »

Amnesty International critique depuis longtemps les lois antiterroristes espagnoles et a mis en garde contre les modifications de 2015 qui ont élargi la définition du terrorisme en Espagne.

Complément d’information

Cet incident a eu lieu dans un bar à Alsasua, dans le nord de l'Espagne, en octobre 2016. Trois des accusés se trouvent en détention provisoire depuis novembre 2016.

L'un d'entre eux est accusé d'avoir proféré des menaces « terroristes », infraction passible d’une peine de prison de 12 ans et demi, uniquement parce qu’ils ont déclaré aux gardes civils : « Voilà ce qui vous attend à chaque fois que vous viendrez ici. »

Le procès doit se terminer le 27 avril.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

[email protected]

Sur le même pays

Espagne. L’« absence de coopération » de la part d’Israël concernant l’entreprise éditrice du logiciel espion Pegasus met en évidence l’impunité

Publié le : 09.07.23

Réagissant aux informations indiquant qu’une enquête espagnole portant sur le logiciel espion Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, qui aurait notamment été utilisé pour pirater les téléphones...

Espagne. Le scandale du logiciel espion Pegasus illustre le risque que les services de renseignement agissent en toute impunité

Publié le : 26.05.22

Alors que Pedro Sánchez, le Premier ministre espagnol, s’est exprimé devant le Congrès des députés jeudi 26 mai au sujet de l’utilisation par les services espagnols de renseignement (le CNI) du logiciel...

Espagne. L’UE doit agir pour mettre fin à l’utilisation abusive de logiciels espions, des Catalan·e·s connus ayant été visés

Publié le : 18.04.22

Les institutions de l’Union européenne (UE) n’ont toujours pas mis un terme aux très nombreuses violations des droits humains commises à l’aide de logiciels espions, a déclaré Amnesty International lundi...

Espagne. Le demandeur d’asile Mohamed Benhlima ne doit pas être expulsé en Algérie

Publié le : 15.03.22

En réaction à l’information selon laquelle les autorités espagnoles ont l’intention d’expulser le demandeur d’asile algérien Mohamed Benhlima, lanceur d’alerte et militant anticorruption, Amna Guellali,...

Espagne/Maroc. Des personnes «utilisées comme des pions» dans un jeu politique de plus en plus violent

Publié le : 19.05.21

Des personnes, y compris des enfants, ont été soumises à des violences par les forces de sécurité et l’armée espagnoles, y compris en étant jetées à la mer, après que le Maroc a ouvert ses frontières,...