Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espagne. L’« absence de coopération » de la part d’Israël concernant l’entreprise éditrice du logiciel espion Pegasus met en évidence l’impunité

Réagissant aux informations indiquant qu’une enquête espagnole portant sur le logiciel espion Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, qui aurait notamment été utilisé pour pirater les téléphones du Premier ministre et d’autres ministres espagnols, a été suspendue en raison de l’« absence de coopération » de la part d’Israël, Donncha Ó Cearbhaill, responsable du Security Lab d’Amnesty Tech, a déclaré :

« Cette absence de coopération de la part des autorités israéliennes dont il est question concernant une enquête pénale menée par la justice espagnole est symptomatique de l’impunité qui entoure l’utilisation à mauvais escient des logiciels espions et des technologies de cybersurveillance. Le simple fait que les autorités israéliennes s’abstiennent de communiquer avec les plus hautes juridictions pénales espagnoles démontre la totale inadéquation des prétendues voies de recours liées aux violations perpétrées par le secteur des logiciels espions.

Cette affaire met également en évidence les lacunes et le laxisme de la réglementation internationale concernant les systèmes de cybersurveillance

Donncha Ó Cearbhaill, Amnesty International

« Cette affaire met également en évidence les lacunes et le laxisme de la réglementation internationale concernant les systèmes de cybersurveillance. Les États, notamment ceux de l’UE, ne doivent pas laisser des entreprises exporter librement dans le monde entier ces technologies potentiellement néfastes, et ensuite se dédouaner de toute responsabilité quand ces technologies sont utilisées de façon dangereuse et illégale.

« Nul ne peut nier que les logiciels espions très invasifs constituent un réel danger pour la vie privée et la sécurité de toutes les personnes. Ils sont devenus des armes de choix pour les gouvernements qui cherchent à réduire au silence les journalistes, à attaquer les militant·e·s et à écraser l’opposition, et mettent en danger d’innombrables vies. Ils doivent être proscrits sans plus attendre. »

Complément d’information

The Guardian a indiqué mardi qu’un juge espagnol enquêtant sur le piratage, au moyen du logiciel espion Pegasus de l’entreprise israélienne NSO Group, de téléphones appartenant à de hauts responsables espagnols, notamment le Premier ministre Pedro Sánchez ainsi que d’autres ministres, avait provisoirement clos son enquête en raison de l’absence « totale » de coopération de la part d’Israël.

La surveillance ciblée illégale viole le droit au respect de la vie privée et entraîne des violations de nombreux autres droits humains, notamment les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

En mars 2023, une première mesure importante a été prise pour faire face à la crise des logiciels espions quand le président Joe Biden a signé un décret restreignant l’utilisation par le gouvernement des États-Unis de logiciels espions commerciaux.

Les États-Unis et les gouvernements du monde entier doivent faire davantage et mettre en place une interdiction des logiciels espions très invasifs, qui sont des logiciels dont les fonctionnalités ne peuvent pas être restreintes et dont l’utilisation ne peut pas être vérifiée de façon indépendante.

The post Espagne. L’« absence de coopération » de la part d’Israël concernant l’entreprise éditrice du logiciel espion Pegasus met en évidence l’impunité appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Espagne. Le scandale du logiciel espion Pegasus illustre le risque que les services de renseignement agissent en toute impunité

Publié le : 26.05.22

Alors que Pedro Sánchez, le Premier ministre espagnol, s’est exprimé devant le Congrès des députés jeudi 26 mai au sujet de l’utilisation par les services espagnols de renseignement (le CNI) du logiciel...

Espagne. L’UE doit agir pour mettre fin à l’utilisation abusive de logiciels espions, des Catalan·e·s connus ayant été visés

Publié le : 18.04.22

Les institutions de l’Union européenne (UE) n’ont toujours pas mis un terme aux très nombreuses violations des droits humains commises à l’aide de logiciels espions, a déclaré Amnesty International lundi...

Espagne. Le demandeur d’asile Mohamed Benhlima ne doit pas être expulsé en Algérie

Publié le : 15.03.22

En réaction à l’information selon laquelle les autorités espagnoles ont l’intention d’expulser le demandeur d’asile algérien Mohamed Benhlima, lanceur d’alerte et militant anticorruption, Amna Guellali,...

Espagne/Maroc. Des personnes «utilisées comme des pions» dans un jeu politique de plus en plus violent

Publié le : 19.05.21

Des personnes, y compris des enfants, ont été soumises à des violences par les forces de sécurité et l’armée espagnoles, y compris en étant jetées à la mer, après que le Maroc a ouvert ses frontières,...

Espagne. Des ONG demandent au gouvernement de veiller à ce que le cargo saoudien ne fasse pas transiter des armes par des ports espagnols

Publié le : 28.08.20

Amnesty International et ses partenaires qui mènent la campagne Contrôlez les armes en Espagne, sont arrivées le 10 décembre dans le port de Sagonte pour protester contre l’arrivée de ce navire qui a transporté...