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Cambodge. Confirmation du verdict rendu contre le chef d’État Khmer rouge, alors que le travail du tribunal touche à sa fin

En réaction à la décision rendue en appel par les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC) qui ont confirmé le verdict de culpabilité pour génocide, crimes contre l’humanité et violations graves de la Convention de Genève prononcé à l’encontre de l’ancien chef d’État Khmer rouge Khieu Samphan, la directrice régionale adjointe du travail de campagne d’Amnesty International, Ming Yu Hah, a déclaré :

« Malgré toutes ses failles bien étayées, le tribunal des Khmers rouges montre que les responsables de crimes relevant du droit international peuvent être amenés à rendre des comptes et le seront. Le jugement rendu ce jour doit rappeler qu’en matière d’obligation de rendre des comptes pour les crimes les plus graves, il n’existe pas de date d’expiration.

« Ce tribunal a servi de tribune pour le débat public sur le régime meurtrier des Khmers rouges, un lieu où les victimes ont pu être entendues, enregistrées et leurs témoignages diffusés. La décision rendue aujourd’hui est appelée à être la dernière, mais le travail de soutien aux victimes et aux survivants n’est pas terminé.

« L’impunité pour les violations des droits humains demeure un fléau au Cambodge. Afin de faire respecter le droit international et les droits humains, les autorités doivent s’assurer que leur système judiciaire national est indépendant, impartial et capable de faire de la justice une caractéristique de la société cambodgienne plutôt qu’une exception. »

Complément d’information

Les Khmers rouges se sont emparés du pouvoir au Cambodge en 1975 et ont gouverné jusqu’en 1979. D’après les experts, environ deux millions de personnes sont mortes pendant leur régime, de faim, de maladie, ou assassinées.

Khieu Samphan, 91 ans, était le chef d’État du régime des Khmers rouges. Il a été déclaré coupable en première instance en 2018, tout comme Nuon Chea, numéro deux du régime, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de génocide, à l’encontre du peuple vietnamien.

À l’époque, tous deux purgeaient déjà des peines de réclusion à perpétuité après avoir été déclarés coupables de crimes contre l’humanité en lien avec des déplacements forcés de population organisés par les Khmers rouges, lors d’un procès distinct devant les CETC en 2014 – jugement qui avait été confirmé en appel en 2016. Nuon Chea est mort en 2019.

Les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC), communément appelées tribunal des Khmers rouges, ont mené à bien une seule autre affaire. En 2010, Kaing Guek Eav, alias Comrade Duch, en charge des chambres de torture de Tuol Sleng, à Phnom Penh, a été condamné pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

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