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Afghanistan. Les défenseures des droits humains arrêtées par les talibans doivent être libérées immédiatement
En réaction à l’arrestation d’au moins trois défenseures des droits humains bien connues – Zarifa Yaqoobi, Farhat Popalzai et Humaira Yusuf – et de leurs collègues par les talibans au cours des 10 derniers jours, Samira Hamidi, chargée de campagne pour l’Asie du Sud à Amnesty International, a déclaré :
« La récente vague d’arrestations de défenseures des droits humains en Afghanistan est une nouvelle manœuvre visant à réprimer toute forme de contestation pacifique et de dissidence contre la politique répressive des talibans qui piétine les libertés fondamentales, en particulier celles des femmes et des filles. Cela va sans aucun doute accroître le climat de peur et de représailles au sein du système de répression qui perdure sans contrôle.
[Il s’adit d’]une nouvelle manœuvre visant à réprimer toute forme de contestation pacifique et de dissidence contre la politique répressive des talibans qui piétine les libertés fondamentales, en particulier celles des femmes et des filles
Samira Hamidi, chargée de campagne pour l’Asie du Sud à Amnesty International
« En tant qu’autorités de facto, les talibans doivent se conformer au droit international relatif aux droits humains et aux normes en la matière et libérer immédiatement et sans condition ces femmes et leurs collègues arrêtés uniquement pour avoir exercé sans violence leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. En outre, nous craignons pour la sécurité et l’intégrité de Zarifa Yaqoobi, Farhat Popalzai et Humaira Yusuf et de leurs collègues en détention. Par le passé, les personnes détenues arbitrairement par le régime taliban ont subi tortures et mauvais traitements, et se sont souvent vu refuser l’accès à des voies de recours légales et à des visites familiales.
« Les talibans doivent rendre des comptes pour les atteintes et violations des droits humains qu’ils continuent de perpétrer en toute impunité. La communauté internationale doit condamner ces actes, publiquement comme dans les interactions privées avec les talibans, et adresser un message clair qui dénonce fermement leur politique vis-à-vis des femmes et des filles. »
Nous craignons pour la sécurité et l’intégrité de Zarifa Yaqoobi, Farhat Popalzai et Humaira Yusuf et de leurs collègues en détention
Samira Hamidi
Complément d’information
Le 4 novembre, les talibans ont arrêté la défenseure des droits humains Zarifa Yaqoobi et ses collègues lors d’une conférence de presse annonçant la création du « Mouvement des femmes afghanes pour l’égalité » dans le quartier de Dasht-e Barchi à Kaboul. Une soixantaine de talibans auraient fait irruption dans les locaux accueillant la conférence de presse afin d’interrompre l’événement et auraient supprimé les photos et les vidéos des téléphones portables de tous les participants.
Le lendemain, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a publié un communiqué au sujet de ces arrestations, demandant aux autorités de facto de respecter les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et de ne pas faire planer de menaces d’arrestation et d’intimidation.
Le 5 novembre, lors d’une conférence de presse, le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a déclaré que les défenseur·e·s des droits des femmes « sont encouragés et incités à manifester et à créer de la méfiance à l’égard de l’Émirat islamique ».
Le 8 novembre, les talibans ont interpellé la jeune militante bien connue Farhat Popalzai, selon des informations publiées par l’agence de presse afghane Jaama Press. Elle est l’une des fondatrices du « Mouvement spontané des femmes afghanes ». Le 13 novembre, les talibans ont placé en détention une autre défenseure des droits humains, Humaira Yusuf, d’après des sources d’Amnesty International.
Cette récente vague d’arrestations de défenseures des droits humains et de manifestantes pacifiques intervient après des mois d’élimination des droits des femmes et des filles dans le pays par le régime taliban – ce qu’Amnesty International et des organisations de la société civile ne cessent de dénoncer. Les femmes et les filles se voient interdire d’exercer leurs droits les plus fondamentaux, notamment le droit de circuler librement, le droit à l’éducation (les écoles pour filles au-delà de la sixième demeurent fermées) et le droit à la participation politique.
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