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Afghanistan. La nomination d’un rapporteur spécial est une première étape importante vers un suivi solide par l’ONU de la situation des droits humains
En réaction à la résolution adoptée le 7 octobre 2021 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui met en place un rapporteur spécial chargé de suivre la situation des droits humains en Afghanistan et d’en rendre compte, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :
« Étant donné la gravité de la crise des droits humains qui déferle sur l’Afghanistan, la résolution du 7 octobre 2021 n’est pas à la hauteur de la réponse déterminée que nous attendions de la part du Conseil des droits de l’homme. Un mécanisme d’enquête indépendant et international, doté du pouvoir de recenser et de recueillir les éléments de preuve en vue de futures poursuites, est essentiel pour garantir justice, vérité et réparations pour les crimes de droit international et les violations des droits humains qui sont perpétrés.
« Cela étant dit, la mise en place d’un rapporteur spécial sur l’Afghanistan disposant de ressources suffisantes est une première étape importante vers un suivi affuté par le Conseil des droits de l’homme de la situation des droits humains sur le terrain.
« En réponse aux inquiétudes de la société civile concernant les ressources habituellement allouées à un rapporteur spécial, le mandat en Afghanistan bénéficiera de l’appui d’une équipe dotée d’expertise en matière d’établissement des faits, d’analyse juridique, de droits des femmes, des filles et des personnes appartenant aux minorités, de droit à l’éducation, de médecine légale et de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
« Nous espérons que cet appui supplémentaire permettra au rapporteur spécial d’effectuer un suivi et de mener des investigations efficaces sur les nombreux crimes relevant du droit international et les violations des droits humains commis en Afghanistan, et qu’il sera ainsi la pierre angulaire de la quête de justice, de vérité et de réparations pour le peuple afghan, a déclaré Agnès Callamard.
« Étant donné la vitesse à laquelle évolue la situation sur le terrain, il est impératif qu’un titulaire de mandat soit nommé aussi vite que possible et soit doté, en temps opportun, de toutes les ressources nécessaires pour mener à bien son travail. »
Complément d’information
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté le 7 octobre une résolution visant à mettre en place un rapporteur spécial sur l’Afghanistan. Cette résolution a été adoptée à l’issue d’un vote emportant une large majorité des voix des membres du Conseil.
En septembre, Amnesty International et plus de 50 organisations nationales, régionales et internationales ont demandé aux États membres de l’ONU de mettre sur pied une mission d’établissement des faits ou un mécanisme d’enquête indépendant analogue sur l’Afghanistan, une session spéciale du Conseil des droits de l’homme n’étant pas parvenue à autoriser ce mécanisme au mois d’août.
Cette semaine, une enquête d’Amnesty International révélait que les forces talibanes avaient tué illégalement 13 Hazaras en août.
Dans un récent rapport intitulé Afghanistan’s fall into the hands of the Taliban, Amnesty International a détaillé la longue liste des atteintes aux droits humains commises par les talibans, notamment les homicides ciblés de civils et de soldats qui s’étaient rendus, et le blocus de l’aide humanitaire, actes qui constituent des crimes de droit international.
Amnesty International a demandé que soient protégés les milliers d’Afghanes et d’Afghans – universitaires, journalistes, militant·e·s de la société civile et femmes défenseures des droits fondamentaux notamment – qui risquent fortement de subir les représailles des talibans.
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