© PATRICK BAZ/AFP/Getty Images
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Arabie saoudite
Les droits humains en Arabie saoudite en 2017
Les autorités imposaient des restrictions sévères à la liberté d’expression, d’association et de réunion. Un grand nombre de défenseurs des droits humains et de détracteurs du gouvernement ont été placés en détention. Certains ont été condamnés à de longues peines d’emprisonnement à l’issue de procès inéquitables. Plusieurs militants chiites ont été exécutés, et de nombreux autres ont été condamnés à mort après avoir été jugés par le Tribunal pénal spécial dans le cadre d’une procédure d’une iniquité flagrante. La torture et les mauvais traitements en détention restaient monnaie courante. Des réformes limitées sont intervenues, mais les femmes étaient toujours en butte à une discrimination systémique, dans la législation et dans la pratique ; elles n’étaient pas suffisamment protégées contre les violences, sexuelles et autres. Les autorités ont eu recours très fréquemment à la peine de mort et ont procédé à des dizaines d’exécutions. La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a commis cette année encore de graves violations du droit international au Yémen.
En savoir plus : L'Arabie saoudite dans le Rapport annuel d'Amnesty International 2017-2018
Peine de mort: non abolitionniste
La peine de mort est inscrite dans la législation du pays ou territoire.