Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Une équipe de recruteur∙rices de donateur∙ices en face à face à Nice © Juliane Née
Paroles de terrain : ce que signifie recruter en face à face pour les droits humains
On reconnaît les recrutrices et recruteurs à leurs chasubles jaunes, au détour d’une rue ou d’un centre commercial. Les équipes d’Amnesty International France vont à la rencontre du public pour parler de droits humains et inviter chacun et chacune à agir. Aujourd'hui, ils et elles prennent la parole pour nous raconter leur expérience en face à face, ces liens qui se créent dans la rue, ces échanges sincères où peut s’éveiller l’envie d’agir. Voici leurs témoignages.
Erica, 19 ans
Pour certain·es, ce métier permet de se dépasser. Erica, 19 ans, en fait partie. Après le bac, elle a choisi de faire une pause dans ses études. Depuis cinq mois, elle sillonne le sud de la France en tant que recrutrice de donateur·ices pour Amnesty International France. Ce travail lui a permis de vaincre sa timidité et de prendre confiance en elle. Aujourd’hui, elle va plus volontiers à la rencontre des autres. Parler à des dizaines - parfois des centaines - de personnes par jour, cela ne lui fait plus peur !

J’ai de l’anxiété sociale, donc travailler en tant que recrutrice de donateurs est un défi pour moi ! C’est un énorme effort, et je suis très contente de faire cette expérience.
Erica
Portrait de Erica © Juliane Née
Chérif, 37 ans
Chérif est originaire de Paris. Très jeune, il découvre les actions menées par Amnesty International au Sénégal. Marqué également par les combats de Nelson Mandela, il a lui aussi choisi de s’engager pour la défense des droits humains. Aujourd’hui, il représente Amnesty International France en tant que recruteur, fier de porter les valeurs d’une organisation qui l’a inspiré dès son enfance.

Je voulais contribuer, à ma façon, au combat pour les droits humains en accompagnant l’association. […] En étant présent sur le terrain, en tant que recruteur de donateur·ices, je fais de mon mieux pour encourager les gens à adhérer, et c’est ce que je fais tous les jours.
Chérif
Portrait de Chérif © Juliane Née
Wissem, 21 ans
Il est recruteur depuis le début de l’année 2025. Profondément touché par la situation à Gaza, il a choisi de s’engager aux côtés d’une organisation qui « défend des causes qui [lui] tiennent à cœur ». Pour Wissem, ce rôle va bien au-delà d’un simple emploi : c’est une manière concrète de s'engager. Le métier de recruteur·ice en face à face repose sur cette conviction : celle de personnes engagées, qui souhaitent sincèrement que les droits de toutes et tous soient respectés.

Ce qui me fait le plus plaisir, c’est de réussir à amener des gens à soutenir la cause et à les voir, ensuite, s’impliquer encore davantage.
Wissem
Portrait de Wissem © Juliane Née
Parmi ses plus beaux souvenirs, Wissem évoque une rencontre marquante vécue lors d’une campagne de sensibilisation. Tout a commencé un mardi, un jour comme les autres, alors qu’il échangeait avec une personne qui n’était pas encore décidée à soutenir Amnesty International France. Présent sur le même lieu toute la semaine, il a recroisé cette personne chaque jour. Et à la fin de la semaine, cette personne a finalement choisi de rejoindre Amnesty International France et de nous soutenir dans la durée. Une belle victoire humaine !
Sabba, 27 ans
Sabba est une recrutrice de 27 ans. Elle a commencé ce métier il y a 10 mois. Ce qu’elle apprécie dans son métier, c’est le contact humain.

Quand on est recrutrice de donateurs ce n’est pas toujours évident moralement. Mais on a toujours de belles surprises, de belles rencontres. […] Et même si cela peut arriver qu’il y ait quelques mauvaises rencontres, il y en a toujours d’autres qui compensent. […] C’est un métier très humain !
Sabba
Portrait de Sabba © Amnesty International France
Parmi les centaines de personnes croisées, une des rencontres qui l’a particulièrement marquée est celle d’un homme ayant accepté d’être membre pour Amnesty International France. Celui-ci lui racontait qu’il avait lui-même créé une association car il avait deux enfants en situation de polyhandicap. Sabba a été touchée à la fois par son histoire personnelle mais aussi par son engagement associatif.
Sabba a décidé de représenter Amnesty International France dans la rue : « C’est une ONG que j’affectionne particulièrement, parce que ce sont des sujets de fond, qu’il y a des enquêtes et un travail conséquent fait par des journalistes et des juristes. Donc c’est vraiment en lien avec l’actualité, et ça, ça m’intéresse beaucoup. »
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