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URGENCE GAZA

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Image illustrant la peine de mort
© Amnesty International

© Amnesty International

Les sept méthodes d'exécution encore utilisées dans le monde

Sept méthodes d’exécution subsistent dans le monde. Seul un petit nombre de pays fournit des statistiques sur l’application de la peine de mort. En Chine et au Viêt-Nam, les exécutions sont classées secret d’État.

La pendaison

En 2024, l’Égypte, l’Iran, l’Irak, le Koweït, Singapour ou encore la Syrie ont eu recours à ce mode d'exécution. Dans la plupart de ces pays, le condamné est amené sur une trappe, la corde est passée autour de son cou, la trappe s’ouvre et le corps chute. De cette façon, les vertèbres cervicales sont écartées, la moelle épinière coupée et la mort instantanée. En Iran, le condamné est soulevé et meurt par asphyxie.

La décapitation

Elle n’est plus pratiquée que par l’Arabie saoudite. Le condamné est amené sur une place publique. Il est obligé de s’agenouiller, tête baissée. La décollation se fait au sabre. Parfois les restes du supplicié sont crucifiés ; « pour donner l’exemple », a déclaré le ministère de l’Intérieur.

L'injection létale

Elle a été utilisée pour la première fois aux États-Unis en 1982. Cette méthode a également été utilisée en  Chine, aux États-Unis et au Viêt-Nam en 2024. Le condamné est sanglé sur une table. Un cathéter est installé dans une veine. Une ou plusieurs substances médicamenteuses lui sont alors injectées à dose mortelle. Depuis 2010, un grand nombre de laboratoires pharmaceutiques s’élèvent contre l’utilisation de leurs produits pour procéder aux exécutions capitales.

L'hypoxie

Cette méthode d’exécution a été utilisé pour la première fois en 2024 aux États-Unis, dans l'État de l'Alabama. Un masque est scellé sur le visage du condamné, puis un flux d’azote remplace l’oxygène normalement inspiré. L’absence d’oxygène provoque une hypoxie : l’organisme manque d’oxygène, menant d’abord à la perte de conscience, ensuite à l’arrêt cardiaque et au décès. Le gaz peut être administré pendant 15 minutes. Aucune sédation n'est prévue. Cette méthode est très controversée et est jugée « inhumaine » ou assimilable à la torture par l’ONU et l’Union européenne.

L'électrocution

Seuls neuf États nord américain utilisent encore la chaise électrique. Le condamné est sanglé sur une chaise en bois. Des électrodes sont placées sur son crâne rasé et à ses chevilles. Puis une haute tension est administrée deux ou trois fois de suite pendant quelques secondes. En février 2008, la Cour suprême du Nebraska a officiellement prohibé l’usage de la chaise électrique dans cet État, jugeant que cette méthode était contraire à la dignité humaine et donc anticonstitutionnelle. Depuis 2020, seules deux exécutions par électrocution ont été recensées, toutes les deux dans l'État du Tennessee.

Exécution par balles

En 2024, la mort par arme(s) à feu a été pratiquée en Afghanistan, en Chine, en Corée du Nord, à Oman, en Somalie et au Yémen. L’objectif est d’endommager un organe vital pour provoquer la mort. Dans certains pays, une seule arme est utilisée par un policier. Dans d’autres pays, la mort est donnée par un peloton d’exécution ; l’un des fusils est chargé à blanc, permettant à chaque soldat de penser qu’il n’est pas l’auteur d’une balle mortelle.

La lapidation

C’est une forme d’exécution particulièrement cruelle. Elle n’est de fait appliquée qu’en Iran et au Soudan. La loi iranienne indique que les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux ; elles ne devront pas non plus être si petites qu’on ne puisse leur donner le nom de pierre.

Lire aussi : Répondre à une personne qui est pour la peine de mort

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