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États-Unis. La Floride s’apprête à procéder à sa première exécution depuis un an et demi

Alors que la Floride s’apprête à renouer avec les exécutions le 24 août, après un an et demi d’interruption, Amnesty International publie une synthèse retraçant les récentes évolutions de la peine de mort dans cet État américain.

Intitulé Death in Florida, ce document met en avant la réponse de la Floride à la décision rendue en janvier 2016 par la Cour suprême, selon laquelle la procédure relative à la peine capitale en Floride était contraire à la Constitution, et la réaction du gouverneur à la décision ultérieure d'une procureure de ne pas requérir la peine de mort.

Lorsque la procureure Aramis Ayala a annoncé qu'elle ne requerrait pas la peine capitale en raison des défaillances établies de cette sentence, le gouverneur Rick Scott a immédiatement réagi en ordonnant son remplacement par un autre procureur plus enclin à requérir ce châtiment ultime. Jusqu'à présent, le gouverneur a transféré 26 dossiers à un procureur de son choix.

La discrimination raciale était l'un des écueils de la peine capitale – avec son coût, ses risques et l'absence d'effet dissuasif – cités par la procureure Aramis Ayala, première Afro-Américaine à être élue à ce poste en Floride.

« Voici deux représentants de l'État dont la position face aux éléments prouvant que la peine de mort est une politique vouée à l'échec est aux antipodes, a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d'Amnesty International. 

« La première préconise son abandon, car c'est un gaspillage de ressources, qui favorise la discrimination, l'arbitraire et l'erreur. Le second prône d'accélérer la machine à tuer.

« La première agit en conformité avec les principes internationaux relatifs aux droits humains. Le second non. »

Complément d’information

Le prisonnier devant être exécuté le 24 août à 18 heures est Mark Asay, condamné à mort en 1988 pour deux meurtres commis en 1987. La dernière exécution en Floride était celle d'Oscar Bolin, le 7 janvier 2016, cinq jours avant que la Cour suprême des États-Unis ne rende son jugement dans l'affaire Hurst v. Florida, statuant que la procédure relative à la peine capitale dans cet État était contraire à la Constitution.

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