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Syrie. Il faut libérer les détenu·e·s fragiles pour prévenir la propagation du COVID-19
Il faut que les autorités syriennes coopèrent pleinement avec les organismes des Nations unies et les organisations humanitaires afin de prévenir la propagation du COVID-19 dans les prisons, centres de détention et hôpitaux militaires du pays, a déclaré Amnesty International.
Les détenu·e·s, y compris les dizaines de milliers de personnes détenues arbitrairement ou victimes de disparition forcée, risquent de contracter cette maladie en raison de la mauvaise hygiène qui règne dans les lieux gérés par les forces de sécurité sur l’ensemble du territoire.
« Dans les prisons et centres de détention syriens, le COVID-19 pourrait se propager rapidement à cause de la précarité des installations sanitaires, d’un accès insuffisant à de l’eau propre et de la forte surpopulation, a déclaré Lynn Maalouf, directrice de la recherche sur le Moyen-Orient à Amnesty International.
« De longue date, ce régime prive les personnes détenues de soins de santé et de médicaments dont elles ont besoin de toute urgence. Toute personne détenue doit avoir accès à des services de prévention et de traitement car la pandémie de COVID-19 menace des vies.
« Il faut que tou·te·s les prisonniers et prisonnières d’opinion – militant·e·s politiques, défenseur·e·s des droits humains et autres personnes emprisonnées uniquement pour avoir exercé pacifiquement ses droits – soient libérés immédiatement et sans condition. Il convient également d’envisager une libération anticipée ou conditionnelle pour les personnes à haut risque, notamment âgées ou présentant des problèmes médicaux graves. »
Au 30 mars, le ministère syrien de la Santé avait reconnu au total 10 cas de COVID-19 dans le pays et un décès.
Complément d’information
Depuis le début de la crise en Syrie en 2011, toute personne considérée comme opposée au régime risque d’être détenue arbitrairement ou victime de disparition forcée et de subir des actes de torture ou d’autres mauvais traitements, qui entraînent souvent la mort en détention. Selon les Nations unies, environ 100 000 personnes étaient détenues, en captivité ou portées disparues en Syrie en 2019.
Amnesty International a recueilli des informations sur la détention arbitraire et la disparition forcée de centaines de personnes prises pour cible en raison de leur militantisme pacifique. D’autres personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité car elles sont de la même famille que des personnes recherchées ayant fui le pays ou ont été dénoncées à tort par des informateurs.
Amnesty International a collecté une immense quantité de renseignements sur les conditions inhumaines qui règnent dans les prisons militaires de Syrie, notamment à Saidnaya, et dans d’autres centres de détention : forte surpopulation des cellules et accès insuffisant – voire inexistant – à des médicaments et des soins médicaux, des installations sanitaires, de la nourriture et de l’eau. Par ailleurs, d’ancien·ne·s détenu·e·s ont indiqué à Amnesty International que les corps de codétenus décédés avaient été laissés plusieurs jours dans leur cellule. D’autres ont déclaré avoir été torturés et maltraités.
Amnesty International estime que le recours systématique de l’État syrien à la torture et les décès de détenu·e·s en grand nombre dans les différents lieux de détention du pays s’apparentent à des crimes contre l’humanité.
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