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Russie. Ouverture du procès de la prisonnière d’opinion Anastasia Chevtchenko
Le procès d’Anastasia Chevtchenko, prisonnière d’opinion qui a passé 17 mois en résidence surveillée en raison de ses activités au sein d’un mouvement d’opposition, s’ouvre aujourd’hui dans la ville de Rostov-sur-le-Don. Amnesty International demande une nouvelle fois la libération immédiate et sans condition d’Anastasia Chevtchenko et la fin des représailles exercées en Russie contre les militant·e·s.
« De nombreuses personnes ont été emprisonnées en raison de leurs opinions et de leurs activités militantes pacifiques dans la Russie de Vladimir Poutine, et le cas d’Anastasia Chevtchenko est emblématique. Elle est depuis plusieurs mois privée de liberté uniquement parce qu’elle a pacifiquement exprimé ses opinions, a déclaré Natalia Zviagina, directrice du bureau d'Amnesty International à Moscou.
« Le gouvernement russe a déjà volé 17 mois de la vie d’Anastasia Chevtchenko alors qu’elle n’a commis aucune infraction. Par un cruel coup du sort, la fille adolescente d’Anastasia est décédée au début de son placement en résidence surveillée, et Anastasia n’a pas été autorisée à être auprès d’elle pendant les derniers jours de sa vie.
« Nous demandons aux autorités russes de libérer immédiatement et sans condition Anastasia Chevtchenko. Les autorités doivent mettre fin aux persécutions exercées contre la société civile et contre les militant·e·s politiques. »
Complément d’information
Le 17 juin, le procès d’Anastasia Chevtchenko s’ouvre devant le tribunal du district d’Oktyabrsky, dans la région de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. Anastasia Chevtchenko, qui est l’ancienne coordinatrice régionale du mouvement Open Russia, interdit de façon arbitraire, est accusée d’avoir « organisé les activités d’une organisation indésirable ». Anastasia Chevtchenko a été arrêtée le 21 janvier 2019 et placée deux jours après en résidence surveillée, mesure à laquelle elle est toujours soumise.
Anastasia Chevtchenko a été la première personne poursuivie en justice au titre de la loi sur les « organisations indésirables » qui est entrée en vigueur en mai 2015. Cette loi octroie au gouvernement le pouvoir d’interdire les activités d’ONG étrangères ou internationales en Russie pour des motifs liés à la sécurité définis en termes vagues, et sans aucun contrôle judiciaire. Elle a été utilisée pour interdire le mouvement Open Russia, qui a été fondé par l’opposant et ancien prisonnier d'opinion en exil Mikhaïl Khodorkovski.
Si elle est déclarée coupable, Anastasia Chevtchenko encourt jusqu’à six ans d’emprisonnement.
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