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RDC. Il faut que le président s’assure qu’aucun membre de son gouvernement n’est soupçonné d’atteintes aux droits humains

Alors qu’il dresse le bilan des 100 premiers jours de son mandat le 14 mai, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, doit veiller à ce qu’il n’y ait pas de place dans son gouvernement pour des personnes soupçonnées d’atteintes aux droits humains et que tout complice présumé de tels crimes soit immédiatement soumis à une enquête, a déclaré Amnesty International.

Le Parlement et les autres institutions pertinentes doivent vérifier minutieusement les antécédents de toute personne pressentie pour un poste dans la fonction publique afin d’écarter les responsables présumés de crimes relatifs aux droits humains au regard du droit national et international, en attendant l’issue des enquêtes et des procès qui les concernent.

« Le nouveau président a été l’instigateur de changements positifs depuis son arrivée au pouvoir en janvier, notamment la libération de détenus, la fin de l’interdiction des manifestations et des rassemblements politiques, et l’autorisation de retour accordée aux dirigeant·e·s de l’opposition en exil, a déclaré Joan Nyanyuki, directrice du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International.

« Néanmoins, il ne doit pas nommer de personnes soupçonnées d’avoir participé à des atteintes aux droits humains dans son gouvernement ni dans une quelconque institution, y compris l’armée, la police et les services de renseignements, car elles tenteraient probablement d’entraver ou de couvrir les enquêtes sur leur rôle dans ces crimes. »

La RDC a cruellement besoin de dirigeant·e·s qui non seulement respectent les lois du pays mais aussi s’efforcent de faire en sorte que le pays remplisse ses obligations au regard du droit international, en particulier en ce qui concerne les droits humains, les interventions humanitaires et les personnes réfugiées.

« Il faut que le président Félix Tshisekedi se montre plus ambitieux et exige que toute personne qu’il nomme dans la fonction publique s’engage au préalable à faire respecter et à protéger les droits humains. Il devra ensuite les amener à rendre des comptes en cas de manquement », a déclaré Joan Nyanyuki.

Amnesty International demande que toute personnes soupçonnée d’être responsable ou complice d’atteintes aux droits humains soit soumise à une enquête et amenée à rendre des comptes.

« La population congolaise veut la justice et la redevabilité pour les infractions passées. Elle veut que toutes les personnes soupçonnées d’atteintes aux droits humains – y compris les membres de l’ancien gouvernement, les militaires, les policiers et les agents du renseignement – soient amenées à rendre des comptes », a déclaré Joan Nyanyuki.

Complément d’information

Félix Tshisekedi a été investi président le 24 janvier mais n’a pas encore nommé ses ministres.

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