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RDC. Les autorités doivent protéger et aider les civil·e·s face à la violence qui s’intensifie

À la suite de l’intensification des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l’armée congolaise et les membres du Mouvement du 23 mars (M23), Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

Toutes les parties au conflit en cours dans le Nord-Kivu doivent cesser immédiatement les attaques délibérées et aveugles contre la population civile et veiller à ce qu’elle soit protégée et aidée face à l’intensification des combats.

Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International

« Des milliers de civil·e·s sont à nouveau pris entre deux feux et ont besoin d’aide humanitaire de toute urgence alors que les violents affrontements ont repris autour de la ville de Goma. Toutes les parties au conflit en cours dans le Nord-Kivu doivent cesser immédiatement les attaques délibérées et aveugles contre la population civile et veiller à ce qu’elle soit protégée et aidée face à l’intensification des combats.

« Les belligérants doivent faire le nécessaire pour garantir un accès immédiat et illimité des acteurs humanitaires qui cherchent à apporter une aide vitale aux civil·e·s. Avec plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays qui sont entassées à Goma et autour de la ville, sans avoir accès à des abris, de la nourriture, des installations sanitaires et des services de santé, les partenaires internationaux de la RDC doivent redoubler d’efforts afin qu’une aide humanitaire puisse être fournie dans la dignité à toutes les personnes qui en ont besoin.

Sans dénonciation des catalyseurs du conflit et respect de l’obligation de rendre des comptes pour les crimes de droit international commis depuis près de 30 ans en RDC, il est probable que les atrocités continueront.

Tigere Chagutah

« Les conséquences catastrophiques du conflit armé en RDC pour les droits humains durent déjà depuis bien trop longtemps. Les États et les organisations intergouvernementales, dans la région et à l’échelle internationale, doivent revoir leur réponse à cette crise. Sans dénonciation des catalyseurs du conflit et respect de l’obligation de rendre des comptes pour les crimes de droit international commis depuis près de 30 ans en RDC, il est probable que les atrocités continueront. »

Complément d’information

Le groupe M23 a recommencé ses attaques dans le Nord-Kivu en novembre 2021. Il affirme se battre pour l’application d’accords politiques conclus avec le gouvernement congolais, qui prévoyaient un retour en toute sécurité des réfugié·e·s tutsis congolais, entre autres revendications.

Ses membres se sont depuis emparés de plusieurs villes du Nord-Kivu. Après plusieurs mois de calme relatif à la suite d’un cessez-le-feu, d’intenses combats ont repris en janvier. Ces affrontements ont fait au moins 35 morts et des dizaines de blessés parmi la population civile et ont forcé plus de 135 000 personnes à fuir. L’armée congolaise combat aux côtés de dizaines de milices locales, de mercenaires venus d’Europe et d’autres armées, tandis que le M23 continue de bénéficier du soutien du Rwanda selon plusieurs rapports de l’ONU.

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