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Nigeria. Il faut que l’État réagisse aux nouvelles allégations de violences policières

En réaction à la vidéo circulant depuis peu sur les réseaux sociaux et filmée, semble-t-il, après l’homicide présumé d’un jeune homme par la Brigade spéciale de répression des vols (SARS), Osai Ojigho, directrice d’Amnesty International Nigeria, a déclaré :

« Le tollé suscité par cet acte montre que les préoccupations de la population nigériane ont atteint un point critique. Il faut que toutes les violences commises par cette unité de police tristement célèbre fassent l’objet d’une enquête indépendante et que les responsables présumés de ces agissements soient jugés équitablement.

« Le hashtag #EndSARS attire de plus en plus l’attention de la police et des autorités, à juste titre, et les représentants de l’État doivent désormais s’atteler à faire cesser ces terribles abus de pouvoir. Bien qu’Amnesty International ait mis au jour ces agissements scandaleux il y a plus d’un an, ils se poursuivent. Restructurer la SARS ne suffit pas, il faut que les pouvoirs publics prennent des mesures concrètes pour protéger les Nigérians. »

Complément d’information

Le rapport (en anglais) publié par Amnesty International en septembre 2016 et intitulé Nigeria: You have signed your death warrant, montrait que la SARS torturait systématiquement les détenus pour leur extorquer des aveux et des pots-de-vin.

Le Nigeria est tenu, au regard du droit international et régional relatif aux droits humains, de faire respecter l’interdiction absolue de la torture et des autres formes de mauvais traitements. Il faut que l’État prenne toutes les mesures nécessaires pour empêcher les policiers de commettre des violations des droits humains.

En août 2015, les autorités policières ont annoncé que, à la suite des plaintes pour violations des droits humains mettant en cause des agents de la SARS, elles allaient lancer des réformes, notamment scinder le commandement en deux unités : opérations et enquêtes. Ces réformes n’ont pas encore porté leurs fruits.

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