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Nigeria. Un an après, les victimes d’une frappe aérienne attendent toujours que justice leur soit rendue

Un an après la frappe aérienne meurtrière qui a tué 40 personnes à Rukubi, dans la région de Doma, dans l’État de Nasarawa, Isa Sanusi, directeur d’Amnesty International Nigeria, a déclaré :

« Un an après, les autorités nigérianes n’ont pas rendu justice en amenant les responsables présumés à rendre des comptes pour la frappe aérienne qui a tué 40 personnes à Rukubi. Cette attente est tout simplement beaucoup trop longue pour les victimes et leurs familles, dont les vies ont été dévastées par cette tragédie, car une justice retardée, est une justice refusée.

« Recourir à des frappes aériennes pour maintenir l’ordre est illégal et constitue un usage inconsidéré de la force meurtrière. En outre, les autorités ne demandent pas à l’armée de rendre des comptes pour un tel mépris de la vie humaine, ce qui ne fait qu’encourager d’autres frappes de ce type, mettant en grand danger la vie des populations des zones rurales, déjà en proie à des conflits.

« Les frappes aériennes responsables d’un grand nombre d’homicides illégaux viennent s’ajouter à la longue liste des violations flagrantes des droits humains perpétrées par l’armée nigériane.

« Les autorités nigérianes doivent donner des directives claires à l’armée, à savoir toujours accorder la priorité aux droits humains et toujours les respecter, dans le cadre de tous les types d’opérations de sécurité. Le gouvernement du président Bola Tinubu doit mener une enquête indépendante, impartiale et efficace sur la frappe aérienne de Rukubi, et sur toutes celles qui ont donné lieu à des homicides illégaux. Toutes les personnes soupçonnées d’être pénalement responsables de ces actes doivent être traduites en justice dans le cadre de procès équitables, y compris celles qui assument des responsabilités individuelles et hiérarchiques, qu’il s’agisse de soldats ou de hauts gradés de l’armée. »

Complément d’information

La composante « frappes aériennes » des opérations militaires dans certaines régions du Nigeria en proie à des conflits qui s’intensifient a causé la mort de centaines de personnes sur près d’une décennie. Avant la dernière frappe aérienne militaire le 3 décembre 2023 à Tudun Biri, qui a fait plus de 120 morts, en décembre 2022, une frappe de l’armée de l’air nigériane avait tué 64 personnes dans le village de Mutumji, dans l’État de Zamfara. Au lendemain de ces frappes-là, les autorités nigérianes avaient assumé leur responsabilité et présenté des excuses publiques.

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