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Nicaragua. 222 personnes ont été expulsées de force du Nicaragua
Réagissant à l’expulsion vers les États-Unis de 222 personnes qui étaient détenues arbitrairement au Nicaragua, Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International, a déclaré :
« Si nous nous réjouissons que les personnes expulsées vers les États-Unis ne se trouvent plus en prison au Nicaragua, le fait que leur détention ait débouché sur un événement aussi perturbant nous indigne et nous attriste. Les personnes incarcérées ont passé des jours, des mois, voire des années en détention arbitraire, dans des conditions extrêmes, et elles se voient désormais contraintes de s’exiler pour avoir uniquement revendiqué leurs droits fondamentaux.
Si nous nous réjouissons que les personnes expulsées vers les États-Unis ne se trouvent plus en prison au Nicaragua, le fait que leur détention ait débouché sur un événement aussi perturbant nous indigne et nous attriste
Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International
Les 222 personnes expulsées du Nicaragua jeudi 9 février viennent s’ajouter aux dizaines de milliers d’autres qui ont été forcées de quitter le pays. La communauté internationale ne doit pas se faire d’illusions. La crise dévastatrice des droits humains au Nicaragua, qui a commencé par une répression sévère des manifestations en avril 2018, n’est pas terminée. Les restrictions à la liberté d’expression et à la liberté de la presse restent d’actualité. Des dizaines de personnes se trouveraient toujours en détention arbitraire. Les restrictions au droit de manifester et à la liberté d’association sont toujours en vigueur, et les violations des droits humains et crimes contre l’humanité commis dans le contexte de la crise restent impunis. La communauté internationale doit redoubler d’efforts et faire pression en faveur d’un Nicaragua où la justice et les droits humains sont garantis pour tous et toutes.
La crise dévastatrice des droits humains au Nicaragua, qui a commencé par une répression sévère des manifestations en avril 2018, n’est pas terminée. Les restrictions à la liberté d’expression et à la liberté de la presse restent d’actualité. Des dizaines de personnes se trouveraient toujours en détention arbitraire
Erika Guevara-Rosas, directrice pour les Amériques à Amnesty International
Si nous nous félicitons de la décision des États-Unis d’offrir une protection aux personnes qui viennent d’être expulsées du Nicaragua, nous sommes préoccupé·e·s par le fait que l’extension, ces dernières semaines, du Titre 42 et d’autres politiques restrictives en matière de migration pour les personnes nicaraguayennes puissent les empêcher, ainsi que d’autres personnes en danger, d’exercer leur droit de demander et de recevoir l’asile. Nous appelons les autorités des États-Unis à garantir le droit d’asile de toutes les personnes expulsées du Nicaragua, ainsi que des autres personnes ayant besoin d’une protection, que d’autres voies existent ou non. »
Contexte
Jeudi 9 février 2023, Amnesty International a reçu des informations selon lesquelles 222 personnes, précédemment détenues arbitrairement au Nicaragua pour avoir exercé leurs droits, avaient été déchues de leur nationalité et expulsées vers les États-Unis.
Selon des fonctionnaires nicaraguayens, cela découle d’une décision judiciaire rendue le 8 février, privant ces 222 personnes de leurs droits en tant que citoyen·ne·s nicaraguayens, les empêchant à vie d’obtenir des postes dans la fonction publique au Nicaragua et ordonnant leur expulsion.
Le Mécanisme de reconnaissance des prisonniers politiques au Nicaragua a enregistré 235 personnes arrêtées pour avoir exercé leurs droits dans le pays depuis avril 2018, avant les expulsions du 9 février. Selon des organisations locales, des dizaines de personnes se trouvent toujours en détention.
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