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Photo prise le 15 décembre 2021, devant le siège de la Fédération Française de Football pour leur rappeler leurs responsabilités vis-à-vis des violations de droits humains des travailleurs migrants au Qatar, dans le cadre de la coupe du monde 2022. Crédit : Benjamin Girette

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Match France-Côte d’Ivoire : Amnesty International France présente au Stade vélodrome pour interpeller la FFF et les joueurs de l’Equipe de France

Rendez-vous : Stade vélodrome de Marseille, le 25 mars 2022 à 18h. A quelques mois du coup d’envoi de la Coupe de monde de football Qatar 2022, Amnesty International France continue de se mobiliser pour exiger le respect des droits des deux millions de travailleuses et travailleurs migrants du pays hôte.

Jusqu’à la Coupe du Monde, partout en France, les militants et militantes d’Amnesty International France vont organiser des dizaines d’actions sur le terrain. Le but ? Interpeller les acteurs (sportifs, politiques, médiatiques) qui peuvent faire pression sur les organisateurs de la Coupe du monde et faire part de leurs revendications au plus haut niveau des instances footballistiques.

Pourquoi nous interpellons la FFF et les joueurs ?

La FFF, en tant que partenaire commercial de la FIFA, et du fait des revenus colossaux générés par cet événement planétaire, a un rôle considérable à jouer dans le respect des droits des travailleuses et travailleurs migrants au Qatar. Stades, infrastructures, services : dans tous les secteurs concernés par la Coupe du Monde, de graves violations des droits des travailleurs migrants ont été et sont encore constatées. Comme toutes les autres fédérations nationales, la FFF est directement partie-prenante dans l’organisation de la Coupe du monde au Qatar, et doit donc assumer ses responsabilités. Elle doit user de toute son influence pour chercher à prévenir ou atténuer les atteintes aux droits des travailleurs migrants dans le contexte de la préparation de l’événement.

Alors que nous interpellons la FFF depuis des années pour faire part de nos recommandations, et des possibilités d’action de la Fédération pour faire évoluer la situation des travailleurs migrants au Qatar, Amnesty International France attend toujours une prise de parole publique de leur part.

Les joueurs de l’Equipe de France, également, ne peuvent ignorer le sort de toutes celles et ceux qui sont morts sur les chantiers, ou travaillent encore aujourd’hui dans des conditions indécentes pour les accueillir au Qatar. Ils sont un exemple pour des millions de jeunes en France et dans le monde entier. Leur talent vaut de l’or, leur parole doit peser tout autant. Il est temps qu’ils s’engagent pour faire pression sur la FFF.

La Coupe du Monde 2022 est la dernière chance pour attirer l’attention du monde entier sur les conditions de travail désastreuses qui prévalent au Qatar. Avant que l’ensemble des personnes migrantes travaillant au Qatar ne retombent dans l’oubli.

Contexte : 10 ans après l’attribution de la Coupe du monde au Qatar par la Fédération internationale de football (FIFA), organisatrice du tournoi, la situation des travailleurs migrants du Qatar ne s’est pas améliorée. Malgré des annonces de réformes et les opérations de communication et de désinformation montées par le gouvernement qatarien, dans les faits le quotidien des travailleuses et travailleurs n’a que peu changé. Conditions de travail et de vie indignes, coupes et retards de salaires, confiscation de passeport, exploitation par leurs employeurs : les travailleurs de la Coupe du monde sont toujours piégés dans l’enfer qatarien, comme les autres travailleurs migrants du pays.

Les conditions de travail sur les chantiers (chaleur, absence de temps de repos, protections insuffisantes, etc.) sont telles que des milliers de personnes sont mortes, sans que le Qatar ne mène d’enquête ou ne reconnaisse sa responsabilité.

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