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Maroc et Sahara occidental. Les droits humains doivent être un élément essentiel de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental

Le suivi efficace des droits humains doit occuper une place centrale dans le cadre du maintien de la présence de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Sahara occidental, territoire sous contrôle marocain, et dans les camps de réfugié·e·s sahraouis en Algérie, a déclaré Amnesty International le 22 octobre dans une déclaration détaillée. 

Le 28 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter sur le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui ne comprenait jusque-là pas de volet consacré aux droits humains. La MINURSO a été établie en 1991 pour veiller au respect de l’accord de cessez-le-feu entre les forces armées marocaines et le Front Polisario, un mouvement indépendantiste qui gère les camps de réfugié·e·s sahraouis à Tindouf, en Algérie.

« Tant les autorités marocaines que le Front Polisario se sont rendus responsables à plusieurs reprises d’atteintes aux droits humains et de violences dans le cadre de la querelle territoriale qui les oppose depuis plus de 40 ans. Nous demandons au Conseil de sécurité de l’ONU de renforcer la présence de la mission de maintien de la paix dans la zone en ajoutant un volet consacré aux droits humains à son mandat », a déclaré Amna Guellali, directrice régionale adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

« Un mécanisme totalement indépendant et impartial au sein de la mission de maintien de la paix de l’ONU, doté du mandat et des ressources nécessaires pour effectuer un suivi efficace et constant des atteintes aux droits humains commises au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, permettrait de veiller à ce que la mission ne ferme plus les yeux sur les atteintes aux droits humains persistantes. »

Les autorités marocaines continuent de restreindre l’accès des organisations indépendantes de défense des droits humains et des journalistes au Sahara occidental, ce qui entrave le suivi des atteintes aux droits humains et renforce l’impunité dont bénéficient les forces de sécurité. En février 2020, les autorités marocaines ont expulsé au moins neuf personnes à leur arrivée à l’aéroport de Laayoune, dont plusieurs députés espagnols et une avocate espagnole, qui devaient observer le procès du défenseur des droits humains Khatri Dada. 

Un mécanisme de suivi permanent de l’ONU en matière de droits humains est également essentiel pour empêcher de nouvelles violences dans les camps de Tindouf, où l’accès aux informations relatives à la situation des droits humains sur le terrain est limité. Le Front Polisario n’a pris aucune mesure pour mettre fin à l’impunité dont bénéficient les responsables des atteintes aux droits humains commises dans les camps qu’il contrôle.

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