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Hongrie. Un Syrien injustement emprisonné a enfin été autorisé à rentrer à Chypre
Le 28 septembre 2019, les autorités chypriotes ont enfin autorisé Ahmed H, un Syrien condamné injustement en Hongrie dans le cadre d’une utilisation abusive des dispositions antiterroristes, à retrouver sa famille.
Réagissant à l’annonce qu’Ahmed H, qui était emprisonné en Hongrie depuis 2015, serait autorisé à rentrer chez lui, Giorgos Kosmopoulos, directeur d’Amnesty International Grèce, a déclaré :
« Après quatre longues années de séparation, Ahmed a enfin retrouvé sa famille, juste à temps pour le dixième anniversaire de sa fille aînée. Son retour à Chypre est un très grand soulagement pour la famille, mais il n’en reste pas moins qu’il n’aurait jamais dû être poursuivi en justice et encore moins déclaré coupable de ces accusations forgées de toutes pièces. »
« La volonté d’Ahmed de mettre sa famille syrienne en sécurité l’avait mené en Hongrie en 2015. Il est scandaleux que le gouvernement hongrois l’ait maintenu loin de son épouse et de ses enfants pendant si longtemps, mais les autorités chypriotes ont pris la bonne décision et nous nous réjouissons aujourd’hui que la famille soit réunie. »
Plus de 24 000 personnes ont participé à la campagne d’Amnesty International intitulée #BringAhmedHome, appelant les autorités chypriotes à autoriser son retour.
Complément d’information
En août 2015, Ahmed a quitté son foyer à Chypre pour aller aider ses parents âgés et six autres membres de sa famille à fuir la Syrie et à trouver refuge en Europe. Un mois plus tard, ils se sont trouvés parmi les centaines de réfugiés bloqués à la frontière serbo-hongroise après sa fermeture par la police.
Des heurts ont éclaté lorsque des réfugiés ont tenté de passer. La police hongroise a réagi en utilisant des gaz lacrymogènes et des canons à eau, blessant des dizaines de personnes. Ahmed a été arrêté et un tribunal hongrois l’a déclaré coupable de « complicité d’acte terroriste » au titre de la législation hongroise relative à la lutte contre le terrorisme, aux termes extrêmement vagues, et l’a condamné à 10 ans d’emprisonnement, peine réduite par la suite à sept ans, puis à cinq ans avec possibilité de demander une libération anticipée. Amnesty International est convaincue que les accusations liées au terrorisme et la déclaration de culpabilité d’Ahmed étaient sans fondement.
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