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COVID-19. Le vaccin Oxford-AstraZeneca améliore les perspectives d’accès mondial, mais de très grandes inégalités subsistent

À la suite de l’annonce selon laquelle le vaccin contre le COVID-19 développé par l’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca s’est révélé efficace à 70 % lors des essais cliniques et pourrait atteindre 90 % d’efficacité grâce à une modification du dosage, Steve Cockburn, directeur du programme Justice économique et sociale d’Amnesty International, a déclaré :

« Oxford et AstraZeneca ont promis un “accès large et équitable” à leur vaccin, ce qui suscite l’espoir dans le monde entier. Son coût peu élevé et sa facilité de stockage devraient permettre une distribution juste, et c’est le premier vaccin pour lequel sont prévus des accords de distribution de grande ampleur dans des pays à faible revenu. Cependant, il faut faire beaucoup plus pour que toute personne, à tout endroit du monde, ait la possibilité de bénéficier de ces produits pouvant sauver des vies. Sans action supplémentaire, la quantité de vaccins distribués aux pays à faible revenu restera dangereusement basse.

« C’est le troisième vaccin présentant des résultats prometteurs en quelques semaines et de nombreux pays riches ont désormais acheté assez de doses de ces produits pour vacciner toute leur population. Les gouvernements et les entreprises doivent commencer à donner la priorité à l’accès du reste du monde, en partageant des technologies et en concluant des accords afin que les stocks soient suffisants pour protéger toutes les personnes qui en ont besoin, quel que soit l’endroit où elles vivent. »

Complément d’information

L’université d’Oxford et le laboratoire AstraZeneca ont indiqué qu’ils seraient en mesure de produire 3 milliards de doses en 2021 et sont actuellement le seul développeur de vaccins qui a un accord avec le dispositif mondial COVAX, dont la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire dépendront pour une grande partie de leur stock de vaccins. En juin, Oxford et AstraZeneca se sont engagés à produire 1 milliard de doses pour les pays à revenu faible ou intermédiaire, via un partenariat avec le laboratoire indien Serum Institute of India. Ils ont promis de vendre le vaccin à prix coûtant – entre 2 et 3 dollars par dose – pendant toute la durée de la pandémie.

Les États-Unis ont déjà réservé plus d’1 milliard de doses des trois vaccins ayant obtenu des résultats positifs jusqu’à présent – plus de trois doses par habitant – tandis que le Royaume-Uni, le Canada et le Japon en ont réservé plus de deux doses par habitant, en plus des accords concernant d’autres vaccins encore en cours de développement. Même si le vaccin Oxford-AstraZeneca va améliorer considérablement l’accès dans un certain nombre de pays, les stocks réservés pour la plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire ne couvrent encore qu’une partie de leur population.

Des doses du vaccin d’Oxford et AstraZeneca ont déjà été commandées par de nombreux pays, notamment l’ensemble de l’UE (400 millions), les États-Unis (300 millions), la Chine (200 millions), le Japon (120 millions), le Royaume-Uni (100 millions), le Brésil (100 millions), l’Indonésie (100 millions), l’Australie (33,8 millions), l’Égypte (30 millions), l’Argentine (22 millions) et le Canada (20 millions). Un accord a également été conclu avec le Mexique et l’Argentine pour produire des vaccins destinés aux pays d’Amérique latine.

Les entreprises pharmaceutiques et les instituts de recherche jouent un rôle essentiel dans la facilitation de l’accès au droit à la santé. Au regard du droit international, ils sont tenus de respecter les droits humains, ce qui les oblige notamment à faire en sorte que leurs vaccins contre le COVID-19 soient accessibles et abordables pour autant de personnes que possible.

Il y a deux semaines, un groupe d’experts des droits humains des Nations unies a appelé les États à cesser de réserver des stocks de vaccins, et les laboratoires pharmaceutiques à partager leurs innovations afin que tout le monde puisse accéder aux tests de dépistage, aux traitements et aux vaccins du COVID-19.

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