Arabie saoudite. La censure de Netflix est une nouvelle preuve de la répression de la liberté d’expression - Amnesty International France

Aller au contenu
Vos espaces
Communiqué de presse
Arabie saoudite. La censure de Netflix est une nouvelle preuve de la répression de la liberté d’expression
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE GAZA

 Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Arabie saoudite. La censure de Netflix est une nouvelle preuve de la répression de la liberté d’expression

En réaction aux informations selon lesquelles Netflix a retiré un épisode d’une émission satirique en Arabie saoudite après que les autorités saoudiennes se sont plaintes que celui-ci enfreignait la législation concernant la cybercriminalité, Samah Hadid, directrice des campagnes pour le Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :

« La censure de Netflix par l’Arabie saoudite sous le prétexte d’une loi contre la cybercriminalité n’est pas une surprise, et elle constitue une nouvelle preuve de la répression implacable de la liberté d’expression dans ce pays.

« Depuis que le prince héritier Mohammed bin Salman est arrivé au pouvoir en juin 2017, de nombreux défenseurs des droits humains, militants et détracteurs qui se sont exprimés avec véhémence ont été détenus arbitrairement ou condamnés injustement à de longues peines de prison pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression.

« Les autorités ont déjà eu recours à la législation concernant la cybercriminalité pour réduire au silence des dissidents, afin de créer un climat de peur pour les personnes qui osent dire ce qu’elles pensent en Arabie saoudite.

« En se pliant aux exigences des autorités saoudiennes, Netflix risque de faciliter leur politique de tolérance zéro à l’égard de la liberté d’expression et de les aider à priver la population du droit d’accéder librement à l’information. »

Complément d’information

En Arabie saoudite, Netflix a retiré de son catalogue un épisode de l’émission satirique Patriot Act dénonçant les autorités du pays, après que celles-ci se sont plaintes.

L’humoriste américain Hasan Minhaj y tenait des propos critiques à l’égard du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans un monologue abordant le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi et la version du royaume concernant ce qui s’était passé à l’intérieur de son consulat à Istanbul en octobre 2018, lorsque cet homme a été soumis à une disparition forcée et tué.

Le gendarme saoudien des télécommunications a invoqué une loi contre la cybercriminalité qui rend passible de cinq ans de prison et d’une amende les faits de « production, préparation, transmission ou stockage d’informations affectant l’ordre public, les valeurs religieuses, la moralité publique et la vie privée via les canaux d’information ou les ordinateurs ».

En guise d’explication, Netflix a déclaré : « Nous soutenons fermement la liberté artistique dans le monde entier, et nous avons seulement retiré cet épisode en Arabie saoudite pour respecter la législation locale, après avoir reçu une requête légale valide. »

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Arabie saoudite/ONU. L’accord sur le travail doit aboutir à des réformes en profondeur pour changer la donne pour les travailleuses et travailleurs migrants

Publié le : 04.06.25

En réaction à l’annonce d’une troisième phase de coopération entre le gouvernement d’Arabie saoudite et l’Organisation internationale du travail (OIT) afin de faire avancer les réformes en faveur de conditions...

Arabie saoudite. Les employées domestiques migrantes sont durement exploitées, victimes de racisme et exclues des protections du droit du travail

Publié le : 13.05.25

Les Kenyanes embauchées comme employées de maison en Arabie saoudite endurent des conditions de travail éprouvantes, abusives et discriminatoires, qui s’apparentent souvent au travail forcé et à la traite...

Arabie saoudite. Vives inquiétudes pour la vie des condamnés à mort, alors que les exécutions pour des infractions à la législation sur les stupéfiants se multiplient

Publié le : 24.04.25

Des dizaines d’hommes condamnés à mort en Arabie saoudite pour des infractions à la législation sur les stupéfiants ont peur pour leur vie, alors que les exécutions pour ce type d’infractions grimpent...

Arabie saoudite. Une femme injustement condamnée pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages en faveur des droits des femmes est victime d’une disparition forcée

Publié le : 13.02.25

Les autorités saoudiennes doivent immédiatement révéler où se trouve Manahel al Otaibi, une femme de 30 ans purgeant une peine de 11 ans d’emprisonnement pour avoir défendu les droits des femmes, et qui...

Arabie saoudite. Il faut libérer les personnes détenues arbitrairement pour s’être exprimées en ligne à l’approche du Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI)

Publié le : 28.11.24

Les autorités saoudiennes doivent libérer immédiatement et sans condition les personnes détenues et condamnées uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression en ligne, alors que le pays...

Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
URGENCE GAZA

 Exigez avec nous la justice pour toutes les victimes et la protection sans condition des populations civiles

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Arabie saoudite. La censure de Netflix est une nouvelle preuve de la répression de la liberté d’expression

En réaction aux informations selon lesquelles Netflix a retiré un épisode d’une émission satirique en Arabie saoudite après que les autorités saoudiennes se sont plaintes que celui-ci enfreignait la législation concernant la cybercriminalité, Samah Hadid, directrice des campagnes pour le Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :

« La censure de Netflix par l’Arabie saoudite sous le prétexte d’une loi contre la cybercriminalité n’est pas une surprise, et elle constitue une nouvelle preuve de la répression implacable de la liberté d’expression dans ce pays.

« Depuis que le prince héritier Mohammed bin Salman est arrivé au pouvoir en juin 2017, de nombreux défenseurs des droits humains, militants et détracteurs qui se sont exprimés avec véhémence ont été détenus arbitrairement ou condamnés injustement à de longues peines de prison pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression.

« Les autorités ont déjà eu recours à la législation concernant la cybercriminalité pour réduire au silence des dissidents, afin de créer un climat de peur pour les personnes qui osent dire ce qu’elles pensent en Arabie saoudite.

« En se pliant aux exigences des autorités saoudiennes, Netflix risque de faciliter leur politique de tolérance zéro à l’égard de la liberté d’expression et de les aider à priver la population du droit d’accéder librement à l’information. »

Complément d’information

En Arabie saoudite, Netflix a retiré de son catalogue un épisode de l’émission satirique Patriot Act dénonçant les autorités du pays, après que celles-ci se sont plaintes.

L’humoriste américain Hasan Minhaj y tenait des propos critiques à l’égard du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans un monologue abordant le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi et la version du royaume concernant ce qui s’était passé à l’intérieur de son consulat à Istanbul en octobre 2018, lorsque cet homme a été soumis à une disparition forcée et tué.

Le gendarme saoudien des télécommunications a invoqué une loi contre la cybercriminalité qui rend passible de cinq ans de prison et d’une amende les faits de « production, préparation, transmission ou stockage d’informations affectant l’ordre public, les valeurs religieuses, la moralité publique et la vie privée via les canaux d’information ou les ordinateurs ».

En guise d’explication, Netflix a déclaré : « Nous soutenons fermement la liberté artistique dans le monde entier, et nous avons seulement retiré cet épisode en Arabie saoudite pour respecter la législation locale, après avoir reçu une requête légale valide. »

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Arabie saoudite/ONU. L’accord sur le travail doit aboutir à des réformes en profondeur pour changer la donne pour les travailleuses et travailleurs migrants

Publié le : 04.06.25

En réaction à l’annonce d’une troisième phase de coopération entre le gouvernement d’Arabie saoudite et l’Organisation internationale du travail (OIT) afin de faire avancer les réformes en faveur de conditions...

Arabie saoudite. Les employées domestiques migrantes sont durement exploitées, victimes de racisme et exclues des protections du droit du travail

Publié le : 13.05.25

Les Kenyanes embauchées comme employées de maison en Arabie saoudite endurent des conditions de travail éprouvantes, abusives et discriminatoires, qui s’apparentent souvent au travail forcé et à la traite...

Arabie saoudite. Vives inquiétudes pour la vie des condamnés à mort, alors que les exécutions pour des infractions à la législation sur les stupéfiants se multiplient

Publié le : 24.04.25

Des dizaines d’hommes condamnés à mort en Arabie saoudite pour des infractions à la législation sur les stupéfiants ont peur pour leur vie, alors que les exécutions pour ce type d’infractions grimpent...

Arabie saoudite. Une femme injustement condamnée pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages en faveur des droits des femmes est victime d’une disparition forcée

Publié le : 13.02.25

Les autorités saoudiennes doivent immédiatement révéler où se trouve Manahel al Otaibi, une femme de 30 ans purgeant une peine de 11 ans d’emprisonnement pour avoir défendu les droits des femmes, et qui...

Arabie saoudite. Il faut libérer les personnes détenues arbitrairement pour s’être exprimées en ligne à l’approche du Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI)

Publié le : 28.11.24

Les autorités saoudiennes doivent libérer immédiatement et sans condition les personnes détenues et condamnées uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression en ligne, alors que le pays...