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Arabie saoudite. La censure de Netflix est une nouvelle preuve de la répression de la liberté d’expression

En réaction aux informations selon lesquelles Netflix a retiré un épisode d’une émission satirique en Arabie saoudite après que les autorités saoudiennes se sont plaintes que celui-ci enfreignait la législation concernant la cybercriminalité, Samah Hadid, directrice des campagnes pour le Moyen-Orient à Amnesty International, a déclaré :

« La censure de Netflix par l’Arabie saoudite sous le prétexte d’une loi contre la cybercriminalité n’est pas une surprise, et elle constitue une nouvelle preuve de la répression implacable de la liberté d’expression dans ce pays.

« Depuis que le prince héritier Mohammed bin Salman est arrivé au pouvoir en juin 2017, de nombreux défenseurs des droits humains, militants et détracteurs qui se sont exprimés avec véhémence ont été détenus arbitrairement ou condamnés injustement à de longues peines de prison pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression.

« Les autorités ont déjà eu recours à la législation concernant la cybercriminalité pour réduire au silence des dissidents, afin de créer un climat de peur pour les personnes qui osent dire ce qu’elles pensent en Arabie saoudite.

« En se pliant aux exigences des autorités saoudiennes, Netflix risque de faciliter leur politique de tolérance zéro à l’égard de la liberté d’expression et de les aider à priver la population du droit d’accéder librement à l’information. »

Complément d’information

En Arabie saoudite, Netflix a retiré de son catalogue un épisode de l’émission satirique Patriot Act dénonçant les autorités du pays, après que celles-ci se sont plaintes.

L’humoriste américain Hasan Minhaj y tenait des propos critiques à l’égard du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans un monologue abordant le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi et la version du royaume concernant ce qui s’était passé à l’intérieur de son consulat à Istanbul en octobre 2018, lorsque cet homme a été soumis à une disparition forcée et tué.

Le gendarme saoudien des télécommunications a invoqué une loi contre la cybercriminalité qui rend passible de cinq ans de prison et d’une amende les faits de « production, préparation, transmission ou stockage d’informations affectant l’ordre public, les valeurs religieuses, la moralité publique et la vie privée via les canaux d’information ou les ordinateurs ».

En guise d’explication, Netflix a déclaré : « Nous soutenons fermement la liberté artistique dans le monde entier, et nous avons seulement retiré cet épisode en Arabie saoudite pour respecter la législation locale, après avoir reçu une requête légale valide. »

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