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La déclaration universelle des droits de l'homme
Chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
En 1948, les membres fondateurs de l’Organisation des Nations unies ont approuvé la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule entre autres :
Article 18. — Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.
Article 19. — Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
En 1960, ceux qui s’intéressent aux droits de l’homme - on ne parle pas encore de « défenseurs des droits humains » - aspirent à davantage de liberté. En 1948, à Paris, sous l’égide de la toute jeune Organisation des Nations Unies, une cinquantaine d’États avaient signé la Déclaration universelle des droits de l’homme. Les conditions étaient désormais favorables pour qu’une justice internationale prenne le pas sur les conflits régionaux.
En 1961, si l’on exclut la Croix rouge au statut particulier, il n’existe pas d’organisation non gouvernementale capable d’influencer des politiques locales ou internationales. Le World Wildlife Fund (« Fonds mondiaux pour la vie sauvage ») naîtra quelques mois plus tard. Greenpeace, Médecins sans frontières, Human Rights Watch ou encore Handicap International, attendront encore une dizaine d’années.