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Zimbabwe. L’arrestation et la détention d’avocats spécialisés dans les droits humains constituent une atteinte à la profession juridique

En réaction à l’arrestation et à la détention arbitraire de deux avocats, Doug Coltart et Tapiwa Muchineripi, par la police du Zimbabwe le 4 septembre 2023, au motif qu’ils ont défendu Womberaiishe Nhende, conseiller élu de l’opposition, et Sonele Mukhuhlani, qui ont été enlevés et torturés durant le week-end, Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

Nous condamnons fermement l’arrestation et la détention de ces avocats spécialisés dans les droits humains pour le simple fait d’avoir exercé leurs fonctions. Leur arrestation est une parodie et porte un nouveau coup dur à ce qui subsiste de l’état de droit au Zimbabwe. Les accusations visant Doug Coltart et Tapiwa Muchineripi doivent être abandonnées

Khanyo Farisè, directrice adjointe pour l’Afrique australe à Amnesty International

« Nous condamnons fermement l’arrestation et la détention de ces avocats spécialisés dans les droits humains pour le simple fait d’avoir exercé leurs fonctions. Leur arrestation est une parodie et porte un nouveau coup dur à ce qui subsiste de l’état de droit au Zimbabwe. Les accusations visant Doug Coltart et Tapiwa Muchineripi doivent être abandonnées.

« L’arrestation et la détention de Doug Coltart et Tapiwa Muchineripi constituent une attaque contre l’indépendance de la profession d’avocat et le droit à un procès équitable au Zimbabwe. Les avocats zimbabwéens spécialisés dans les droits humains défendent avec courage les défenseur·e·s des droits humains et les militant·e·s politiques pris pour cibles dans le contexte des violations systématiques des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique qui se sont multipliées à l’approche des élections générales de 2023 au Zimbabwe.

L’arrestation et la détention de Doug Coltart et Tapiwa Muchineripi constituent une attaque contre l’indépendance de la profession d’avocat et le droit à un procès équitable au Zimbabwe

Khanyo Farisè

« Les autorités doivent respecter les normes internationales sur l’indépendance de la profession juridique et les droits à un procès équitable en veillant à ce que les avocat·e·s ne soient pas pris pour cibles lorsqu’ils font leur travail et défendent leurs clients. Ils doivent pouvoir exercer leurs fonctions professionnelles sans intimidation, entrave, harcèlement ni ingérence indue, et ne pas être identifiés à la cause de leurs clients du fait de l’exercice de leurs fonctions. »

Complément d’information

Le 4 septembre, les défenseurs des droits humains Doug Coltart et Tapiwa Muchineripi, de l’association des Avocats du Zimbabwe pour les droits humains (ZLHR), qui représentent deux membres de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) qui avaient été enlevés et étaient soignés dans un hôpital à Harare, ont été arrêtés et inculpés d’obstruction au cours de la justice. Ces avocats ont été interpellés pour avoir informé la police que les deux opposants politiques étaient mal en point et recevaient des soins médicaux. La police a rejeté leur demande de libération sous caution. Leurs clients, Womberaiishe Nhende, conseiller élu du district Glen Norah Ward 27 à Harare, et Sonele Mukhuhlani, ont été enlevés et torturés avant d’être abandonnés dans la banlieue de Harare, le 2 septembre.

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