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Soudan. Six mois après le début du conflit, des civil·e·s continuent d’être tués et déplacés

Alors que l’escalade de la violence entre les Forces d’appui rapide (RSF) et les Forces armées soudanaises (SAF) entre dans son septième mois dimanche 15 octobre 2023 et a déjà fait au moins 5 000 morts et plus de 12 000 blessés parmi la population civile et entraîné le déplacement forcé de plus de 5,7 millions de personnes, Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

« Chaque jour, des civil·e·s sont tués et déplacés tandis que le conflit continue de faire rage. D’innombrables vies ont été détruites inutilement au cours des six derniers mois.

Chaque jour, des civil·e·s sont tués et déplacés tandis que le conflit continue de faire rage. D’innombrables vies ont été détruites inutilement au cours des six derniers mois

Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International

« La justice et l’obligation de rendre des comptes sont essentielles pour la protection de la population civile. L’absence persistante d’obligation de rendre des comptes pour les crimes commis par le passé est l’une des causes profondes de ce regain de violence.

« Nous saluons l’initiative ambitieuse du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, qui a créé la semaine dernière un mécanisme international de reddition de comptes pour recueillir et conserver des preuves, et nous souhaitons qu’il soit mis en œuvre le plus rapidement possible. Nous appelons toutes les parties au conflit à coopérer avec ce mécanisme.

« Le Conseil de sécurité des Nations unies doit engager tous les acteurs concernés à accroître considérablement l’aide humanitaire pour le Soudan et exiger que les belligérants permettent la distribution sans entraves de cette aide. Il doit par ailleurs étendre immédiatement l’actuel embargo sur les armes à l’ensemble du territoire soudanais et veiller à ce qu’il soit appliqué. »

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit par ailleurs étendre immédiatement l’actuel embargo sur les armes à l’ensemble du territoire soudanais et veiller à ce qu’il soit appliqué

Tigere Chagutah

Complément d’information

Amnesty International s’est récemment jointe à plus de 50 organisations humanitaires et de défense des droits humains qui ont appelé la communauté internationale à se mobiliser face à la catastrophe qui se déroule au Soudan.

L’escalade de la violence en avril 2023 a fait suite à des semaines de tension croissante entre les Forces d’appui rapide et les Forces armées soudanaises au sujet de la réforme des forces de sécurité lors des négociations visant à former un nouveau gouvernement de transition. Ces deux branches de l’armée avaient renversé ensemble le gouvernement de transition du Soudan en octobre 2021.

Dans un rapport publié en août 2023, Amnesty International a révélé l’étendue des crimes de guerre commis par les deux parties au conflit en cours. Ce rapport, intitulé « La mort a frappé à notre porte ». Crimes de guerre et souffrances des populations civiles au Soudan, réunit des informations sur les atteintes massives aux droits humains commises contre la population civile pendant les attaques aveugles et aussi délibérées auxquelles se livrent les belligérants. Il expose également de façon détaillée les violences sexuelles faites aux femmes et aux filles, les attaques ciblées contre des biens de caractère civil tels que des hôpitaux et des églises, ainsi que les pillages systématiques.

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