Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Kirghizistan. Il faut abandonner les accusations forgées de toutes pièces contre des militant·e·s ayant manifesté contre un accord frontalier avec l’Ouzbékistan

En réaction aux informations selon lesquelles les autorités kirghizes inculpent 27 militant·e·s ayant manifesté contre un accord frontalier avec l’Ouzbékistan de « tentative de renverser le gouvernement », Heather McGill, chercheuse sur l’Asie centrale à Amnesty International, a déclaré :

« Il est absurde que ces personnes soient jugées pour l’accusation fallacieuse de tentative de renverser l’État. Les militant·e·s et les hommes et femmes politiques qui encourent des poursuites sont injustement sanctionnés, au seul motif qu’ils ont exercé leurs droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression.

« Les nombreuses violations de procédure qui entachent cette affaire montrent bien que ces accusations sont motivées par des considérations politiques et visent à museler les détracteurs de l’État. Peu de preuves ont été présentées à l’appui de ces accusations, hormis des courriels, des textos et des publications sur les réseaux sociaux exprimant une dissidence légitime et appelant à des rassemblements pacifiques.

Les nombreuses violations de procédure qui entachent cette affaire montrent bien que ces accusations sont motivées par des considérations politiques et visent à museler les détracteurs de l’État

Heather McGill, chercheuse sur l’Asie centrale à Amnesty International

« Critiquer la politique et les décisions des autorités n’est pas un crime. Le gouvernement kirghize doit garantir que les voix indépendantes peuvent s’exprimer dans l’arène du débat public. Il faut abandonner toutes les charges infondées qui pèsent sur ces manifestant·e·s injustement détenus et les libérer immédiatement. »

Complément d’information

En octobre 2022, plus de 20 militant·e·s de la société civile et femmes et hommes politiques, dont le journaliste bien connu Aydanbek Akmatov, ont été arrêtés. Ces interpellations se sont déroulées alors que les autorités finalisaient un accord frontalier avec l’Ouzbékistan qui cède à ce pays le contrôle du réservoir d’eau de Kempir-Abad (Andizhan).

Les accusé·e·s avaient appelé à un rassemblement public à Uzgen, une ville située près de la frontière avec l’Ouzbékistan, et avaient formé un comité afin de s’opposer à l’accord et d’exiger la transparence.

Ils ont tout d’abord été détenus sous l’inculpation d’organisation de troubles de masse (alors qu’aucun élément n’a été présenté attestant qu’ils avaient des intentions autres que pacifiques). Ils sont maintenant accusés d’avoir tenté de renverser le gouvernement avec violence, ce qui est passible d’une peine maximale de 15 ans d’emprisonnement.

Si certains ont été libérés et assignés à résidence, 17 d’entre eux sont toujours détenus dans des conditions épouvantables, dans un centre de détention provisoire à Bichkek. En outre, plusieurs souffrent de graves problèmes de santé, notamment la défenseure des droits humains Rita Karasartova, qui lutte contre de graves affections.

The post Kirghizistan. Il faut abandonner les accusations forgées de toutes pièces contre des militant·e·s ayant manifesté contre un accord frontalier avec l’Ouzbékistan appeared first on Amnesty International.

Espace journalistes

Contact presse

Pour toute demande d'interview ou recevoir nos communiqués de presse :

+33 1 53 38 66 00

+33 6 76 94 37 05 (soir & week-end)

spresse@amnesty.fr

Sur le même pays

Kirghizistan. La secrétaire générale d’Amnesty International demande au président d’opposer son veto à une loi restrictive pour les ONG

Publié le : 28.03.24

À l’approche de la fin du délai de deux semaines pour promulguer la loi sur les « représentants étrangers » adoptée par le Parlement du Kirghizistan, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International,...

Kirghizistan. Le président doit opposer son veto à une loi très restrictive pour les ONG adoptée par le Parlement

Publié le : 14.03.24

En réaction à l’adoption par le Parlement du Kirghizistan d’une loi très restrictive sur les « représentants étrangers » visant à réglementer les activités des organisations de la société civile, Marie...

Kirghizistan. Les autorités durcissent la répression de la liberté d’expression et effectuent des descentes dans les bureaux et aux domiciles de journalistes

Publié le : 17.01.24

En réaction à une série de détentions de journalistes affiliés à des médias indépendants kirghizes et de descentes effectuées à leur domicile et dans leurs bureaux, Maisy Weicherding, chargée de recherches...

Kirghizistan. La tentative de fermeture d’un média par les autorités porte un coup à la liberté de la presse

Publié le : 15.09.23

En réaction aux informations indiquant que les autorités du Kirghizistan ont engagé une procédure en vue de fermer l’organe de presse indépendant à but non lucratif Kloop Media, Maisy Weicherding, chercheuse...

Kirghizistan. Les modifications de la législation qui entravent le droit à la liberté d’association doivent être abandonnées

Publié le : 16.06.23

À l’approche d’un vote du Parlement sur des modifications de la législation visant à restreindre encore la liberté d’association, notamment le travail des organisations non gouvernementales (ONG), au Kirghizistan,...