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Eswatini. Les autorités doivent cesser d’utiliser les tribunaux pour intimider et harceler des syndicalistes

À l’approche de la comparution devant un tribunal de Sticks Nkambule, secrétaire général du Syndicat des ouvriers et travailleurs associés des transports et des communications du Swaziland (SWATCAWU), poursuivi sur la base d’accusations d’outrage à magistrat forgées de toutes pièces en raison de son implication dans l’organisation d’une grève en décembre 2022, Vongai Chikwanda, directrice adjointe par intérim pour l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

Le harcèlement et les manœuvres d’intimidation visant Sticks Nkambule et le syndicat qu’il représente simplement parce qu’ils ont organisé une action de protestation montrent que les autorités criminalisent de fait la contestation pacifique en Eswatini

Vongai Chikwanda, directrice adjointe par intérim pour l’Afrique australe à Amnesty International

« Le harcèlement et les manœuvres d’intimidation visant Sticks Nkambule et le syndicat qu’il représente simplement parce qu’ils ont organisé une action de protestation montrent que les autorités criminalisent de fait la contestation pacifique en Eswatini. Le message qu’elles envoient est clair et net : les personnes qui osent ne pas être d’accord avec celles qui sont au pouvoir seront punies.

« Les autorités doivent mettre un terme aux poursuites malveillantes à l’encontre de Sticks Nkambule, arrêter de criminaliser la contestation et respecter les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Cette parodie de justice doit cesser.

Poursuivre en justice des personnes qui expriment leurs opinions et manifestent est contraire à la Constitution de l’Eswatini, qui garantit les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique

Vongai Chikwanda

« Poursuivre en justice des personnes qui expriment leurs opinions et manifestent est contraire à la Constitution de l’Eswatini, qui garantit les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique. Ces poursuites constituent en outre une violation des obligations internationales du pays en matière de droits humains, notamment au titre de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auxquels l’Eswatini est partie.

« Les autorités de l’Eswatini doivent respecter, protéger, promouvoir et concrétiser les droits fondamentaux de toutes les personnes dans le pays et leur permettre d’exercer librement ces droits. Elles doivent cesser de se servir de la justice pénale pour harceler, intimider et persécuter celles qui osent défendre leurs droits, notamment les dirigeant·e·s syndicaux et les manifestant·e·s. »

Complément d’information

Sticks Nkambule fait l’objet d’accusations d’outrage à magistrat liées à la grève qui s’est déroulée les 13 et 14 décembre 2022, organisée par le Syndicat des ouvriers et travailleurs associés des transports et des communications du Swaziland (SWATCAWU), une coalition réunissant plusieurs syndicats.

Cette action de protestation a été organisée pour demander la libération de Mthandeni Dube et Bacede Mabuza, membres du Parlement de l’Eswatini incarcérés depuis le 25 juillet 2021 pour avoir appelé à des réformes politiques dans le pays. Sticks Nkambule est cité comme principal prévenu dans cette affaire, tandis que son syndicat est cité en deuxième position.

Deux autres syndicats, l’Union des travailleurs associés des transports collectifs d’Eswatini (EKABAWU) et l’Association des travailleurs du transport routier commercial du Swaziland (SCARTCO), sont respectivement troisième et quatrième défendeurs dans la procédure.

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