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Giyas © D.R.

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Liberté d'expression

Bayram Mammadov et Giyas Ibrahimov

Exaspérés par l’autoritarisme du régime du président Ilham Aliyev, deux militants d’une vingtaine d’années, Bayram Mammadov (membre du mouvement de jeunes en faveur de la démocratie Nida) et Giyas Ibrahimov, ont peint un graffiti rageur sur la statue du père de l’actuel chef de l’État.

Mise à jour 09/12/2016 : Le 8 décembre, Bayram Mammadov a été condamné à 10 ans de prison pour des charges montées de toutes pièces de possession de drogue. En réalité, il est puni à cette lourde peine pour avoir osé critiqué le régime à travers un graffiti Cette condamnation fait suite à celle de Giyas Ibrahimov, condamné à la même peine le 25 octobre. Ce sont des prisonniers d'opinion qui doivent être libérés immédiatement.

À l’occasion de son anniversaire, il lui souhaitait ironiquement une « joyeuse fête de l’esclavage ». Ils ont ensuite pris une photo de ce message et l’ont posté sur Facebook. Quelques heures plus tard, tous deux étaient arrêtés et inculpés pour détention de stupéfiants.

Une accusation forgée de toutes pièces comme en témoigne le fait qu’ils n’ont été interrogés que sur cette histoire de graffiti. Bayram et Gyas affirment que les policiers ont caché sur eux de l’héroïne. Battus en détention, ils ont été forcés de signer des aveux.

Ils m’ont ôté mon pantalon et menacé de me violer avec une matraque, a par la suite écrit Bayram depuis sa prison. J’ai été obligé de faire des “aveux” et de signer une déclaration qu’ils avaient déjà rédigée »

Bayram attend le verdict de la cour, tandis que Giyas a été condamné à dix ans de prison le 27 octobre. Pour un simple graffiti !

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Demandons la liberté pour ces jeunes graffeurs !

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