Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
Peine de mort et torture

Abandonnez les charges contre des défenseurs

Il faut abandonner toutes les charges qui pèsent sur les défenseurs des droits civiques

Le militant des droits civiques, Omoyele Sowore, a été arrêté le 3 août 2019 et placé en détention pour avoir organisé une manifestation, #RevolutionNow, exigeant une amélioration de la situation au Nigeria. Omoyele Sowore fait, depuis longtemps, l’objet d’accusations de « terrorisme » et d’« outrage au président ». Les sévères conditions de sa libération sous caution lui interdisent de parler à la presse et de voyager pour aller voir sa famille. Il est poursuivi avec deux autres personnes : Olawale Bakare, un étudiant arrêté dans le cadre de #RevolutionNow, maintenu en détention pendant 120 jours et inculpé de « crime de trahison », et Agba Jalingo, un journaliste, poursuivi pour avoir dénoncé la corruption du gouverneur de l’État de Cross River, faisant l’objet d’accusations de « trahison » et de « terrorisme ». S’ils sont déclarés coupables de ces accusations, forgées de toutes pièces dans le seul but de les réduire au silence les trois hommes encourent la peine de mort.

Lettre à envoyer :

Monsieur le Ministre

Le militant des droits civiques, Omoyele Sowore, a été arrêté le 3 août 2019 et placé en détention pour avoir organisé une manifestation, #RevolutionNow, exigeant une amélioration de la situation au Nigeria. Omoyele Sowore fait, depuis longtemps, l’objet d’accusations de « terrorisme » et d’« outrage au président ». Les sévères conditions de sa libération sous caution lui interdisent de parler à la presse et de voyager pour aller voir sa famille. Il est poursuivi avec deux autres personnes : Olawale Bakare, un étudiant arrêté dans le cadre de #RevolutionNow, maintenu en détention pendant 120 jours et inculpé de « crime de trahison », et Agba Jalingo, un journaliste, poursuivi pour avoir dénoncé la corruption du gouverneur de l’État de Cross River, faisant l’objet d’accusations de « trahison » et de « terrorisme ». S’ils sont déclarés coupables de ces accusations, forgées de toutes pièces dans le seul but de les réduire au silence les trois hommes encourent la peine de mort.

En tant que membre et sympathisant(e) d’Amnesty International, je vous demande d’abandonner toutes les charges qui pèsent sur eux. Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

 

Destinataires

Ministre de la Justice et procureur général

Abubakar Malami (SAN)

Federal Secretariat Complex

10th Floor, Shehu Shagari Way

PMB 192, Abuja, Nigeria

Fax : 00 234 09 5235208

E-mail : Info@justice.gov.ng

 

Copie à l’ambassade du Nigeria

173, avenue Victor Hugo 75116 Paris

Fax: (+33) 1 47.04.47.54

E-mail:embassy@nigeriaparis.com

Si vous recevez des réponses à vos lettres de la part des autorités du pays, renvoyez-les à bappuialaction@amnesty.fr.

Cette action fait partie des "appels mondiaux". Chaque mois, Amnesty International vous propose d'envoyer trois lettres, par courrier postal, aux autorités compétentes, pour faire valoir les droits de personnes victimes d'injustice aux quatre coins du globe. Ces "appels mondiaux" sont publiés également dans la rubrique "Interpeller" du mensuel La Chronique.

Notre action conjointe est-elle efficace ? Oui ! Découvrez des dizaines d'exemples de ce que nous pouvons accomplir ensemble dans notre rubrique "Nos victoires".