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La police du Nicaragua à Masaya © Oswaldo Rivas/Amnesty International

La police du Nicaragua à Masaya © Oswaldo Rivas/Amnesty International

Liberté d'expression

Une année de violence et de répression au Nicaragua

Cela fait bientôt un an que le gouvernement nicaraguayen a commencé à réprimer violemment les manifestations contre les réformes de la sécurité sociale.

Le 18 avril 2018, une série de réformes de la sécurité sociale a déclenché des contestations sociales à travers tout le Nicaragua. En lien avec ces manifestations, le gouvernement nicaraguayen a adopté une stratégie de répression violente. Au moins 325 personnes ont été tuées depuis, principalement par les forces de sécurité et les groupes armés pro-gouvernementaux, plus de 2 000 ont été blessées, des centaines détenues de manière arbitraire et des dizaines de milliers contraintes de fuir vers le Costa Rica.

Tout au long de l’année dernière, le gouvernement du président Daniel Ortega a continué à violemment réprimé toutes les personnes qui osaient défier son gouvernement.

Les institutions internationales et la société civile empêchées de travailler

Le gouvernement nicaraguayen a expulsé du pays le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, le Groupe interdisciplinaire d'experts indépendants (GIEI) et le Mécanisme spécial de suivi pour le Nicaragua (MESENI), a annulé le statut juridique d’organisations locales de la société civile et continue de harceler les journalistes et les défenseurs des droits humains.

Avec d’autres organisations internationales, nous avons recensé des cas de graves violations des droits humains et des crimes de droit international, notamment des actes de torture et des exécutions extrajudiciaires imputables aux groupes armés pro-gouvernementaux et aux membres de la police nationale du Nicaragua.

Nous continuerons de nous ranger aux côtés de tous ceux qui luttent pacifiquement pour leurs droits, malgré les actes répétés de harcèlement et d’intimidation dont ils font l’objet de la part des forces de sécurité de l’État et des groupes armés pro-gouvernementaux, qui ont commis de graves violations des droits humains et des crimes relevant du droit international. Le peuple du Nicaragua, qui fait preuve d’un grand courage, ne sera pas réduit au silence. 

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