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Des agents de patrouille frontalière retiennent des migrants près de la frontière entre les États-Unis et le Mexique © 2018 Getty Images

Des agents de patrouille frontalière retiennent des migrants près de la frontière entre les États-Unis et le Mexique © 2018 Getty Images

Personnes réfugiées et migrantes

États-Unis : ces familles encore séparées et enfermées

Malgré le décret signé par le président Trump, des milliers d’enfants sont toujours séparés de leurs parents. Des parents qui n’ont aucune idée de quand ils les reverront.

L’ordre donné par le président Trump d’emprisonner les enfants avec leurs parents au lieu de les séparer ne fait que remplacer une mesure punitive traumatisante par une autre.

Aucun enfant ne devrait être arraché des bras de ses parents ou forcé à grandir derrière des barreaux. Dans les faits, les États-Unis ont toujours recours aux pratiques inhumaines de séparation et de détention des familles.

Lire aussi : Les États-Unis séparent des familles sollicitant l'asile

Des récits glaçants

Nos chercheurs se sont rendus à la frontière entre les États-Unis et le Mexique en avril et mai 2018 pour voir comment les demandeurs d’asile étaient traités. Dans la majorité des cas de séparation de familles, les familles s’étaient présentées en toute légalité aux points de passage frontaliers afin de solliciter l’asile. Les autorités américaines ne leur ont fourni alors aucune justification pour ces séparations.

Dans l’un des cas, une Brésilienne de 39 ans et son fils de sept ans ont fui leur pays après avoir été menacés de mort à plusieurs reprises par des trafiquants.

Ces mêmes trafiquants collaboraient quotidiennement avec des policiers locaux et ont affirmé qu’ils tueraient cette femme, prénommée Maria, et son fils quel que soit l’endroit où ils se réfugieraient au Brésil.

Dans un centre de détention pour migrants au Texas, des agents du Service des douanes et de la protection des frontières ont séparée Maria de son fils sans fournir aucune raison.

Ne pas savoir où était mon fils, ce qu’il faisait. C’était le pire sentiment qu’une mère puisse avoir.

Maria, une demandeuse d'asile brésilienne

« Ils m’ont dit : “Vous n’avez aucun droit ici, et vous n’avez aucun droit de rester avec votre fils”, a-t-elle déclaré en larmes. J’ai cru mourir à cet instant. Il aurait mieux valu que je tombe raide morte... Ne pas savoir où était mon fils, ce qu’il faisait. C’était le pire sentiment qu’une mère puisse avoir. Comment est-ce possible qu’une mère n’ait pas le droit d’être avec son fils ? »

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