Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
A member of Sri Lankan web journalist association holds a placard during a protest condemning the murder of slain journalist Jamal Khashoggi in front of the Saudi Embassy in Colombo
Un membre de l'association des journalistes Web sri-lankais tient une pancarte lors d'une manifestation condamnant le meurtre du journaliste assassiné Jamal Khashoggi devant l'ambassade saoudienne à Colombo, au Sri Lanka. © REUTERS/Dinuka Liyanawatte

Un membre de l'association des journalistes Web sri-lankais tient une pancarte lors d'une manifestation condamnant le meurtre du journaliste assassiné Jamal Khashoggi devant l'ambassade saoudienne à Colombo, au Sri Lanka. © REUTERS/Dinuka Liyanawatte

Liberté d'expression

Toujours pas de justice pour Jamal Khashoggi

Six mois après l’exécution sordide de Jamal Khashoggi, il est évident que les autorités saoudiennes cherchent à balayer le sujet.

Toujours aucun signe réel de justice ou d’obligation de rendre des comptes au niveau international après l’assassinat de Jamal Khashoggi. La coopération commerciale, notamment les ventes d’armes, que les différents gouvernements étrangers entretiennent avec l'Arabie saoudite semble plus importante que de rendre justice.

Lire aussi : Arabie saoudite : 10 choses à savoir sur un Royaume cruel

Une parodie de procès

Le procès intenté par les autorités saoudiennes contre 11 suspects manque de crédibilité et de transparence. Il est scandaleux d’apprendre que certains gouvernements dont les diplomates assistent au procès de ces responsables présumés ont préféré taire les inquiétudes quant à l’équité de la procédure, d’autant que le parquet a requis la peine capitale contre certains accusés.

Contrairement aux représentants de gouvernements étrangers, les organismes indépendants de surveillance et les médias n’ont pas été autorisés à assister au procès qui s’est déroulé à huis clos, ce qui est très préoccupant.

Dans ces conditions inacceptables, la présence de diplomates risque d’être perçue comme la légitimation d’un procès potentiellement marqué par des irrégularités.

Le besoin d’une enquête indépendante

Étant donné le manque de transparence de la part des autorités saoudiennes et en l’absence d’une justice indépendante, le seul moyen d’éviter que cette affaire ne soit étouffée consiste à diligenter une enquête internationale, indépendante et impartiale.

L’Arabie Saoudite présente un bilan déplorable en termes de droits humains. Nous invitons les autorités du pays à mettre fin aux violations systématiques des droits humains et à autoriser les militants, les défenseurs des droits humains, les journalistes et les opposants au régime à exprimer librement leurs opinions, sans craindre d’être victimes d’exécutions extrajudiciaires, de détentions arbitraires ou d’autres violations flagrantes de leurs droits fondamentaux.

Lire aussi : À quand une enquête indépendant pour Jamal ?

Agir

Rester informé

Recevez nos emails d'information et d'action sur la liberté d'expression