Aller au contenu
Agir
Faire un don
ou montant libre :
/mois
Grâce à la réduction d'impôts de 66%, votre don ne vous coûtera que : 5,1 €/mois
© REUTERS/Thomas Peter

© REUTERS/Thomas Peter

Discriminations

Taïwan vers le mariage pour les personnes de même sexe

Le 20 février, le gouvernement de Taiwan a présenté un projet de loi sur le mariage entre personnes du même sexe. Un grand pas en avant.

Il s’agit d’un grand pas en avant pour l’égalité devant le mariage à Taiwan. Ce projet de loi est le premier à autoriser le mariage entre personnes du même sexe en Asie. Cela fait clairement savoir à la population taïwanaise et au monde que Taiwan a préféré l’amour à la haine et l’égalité à la discrimination.

Le projet de loi vise à la protection égale du droit au mariage pour les couples de personnes du même sexe, et fait respecter les principes et l’esprit énoncés dans la décision du Conseil constitutionnel du 24 mai 2017.

Le projet de loi prévoit des dispositions relatives aux droits en matière de succession et de santé, aux obligations financières et de soutien mutuel, à l’adoption d’enfants biologiques de l’un des époux et au divorce.

Certains aspects de cette loi ne garantissent toutefois pas une égalité absolue devant le mariage. De nouvelles réformes seront donc nécessaires pour aligner pleinement le mariage entre personnes de sexe opposé et entre personnes du même sexe dans le droit.

Lire aussi : Chine, la longue marche vers l'égalité

Le projet de loi et l’adultère

Au titre du projet de loi, l’« adultère » est également un crime applicable aux unions de personnes du même sexe. Le Code pénal taiwanais prévoit une peine maximale d’un an d’emprisonnement pour une personne mariée qui commet l’« adultère ».

Aux termes du droit international, la criminalisation des relations sexuelles entre adultes consentants, que ce soit au sein ou en dehors du mariage, est une violation des droits humains.

Le 21 février, le projet de loi a été transmis au Conseil législatif pour qu’il l’examine. Le Parlement de Taiwan doit tenir un vote final sur le projet de loi avant le 24 mai, date butoir fixée par la décision du Conseil constitutionnel.

Agir

Abonnez-vous

Chaque vendredi, recevez par email l'actualité des droits humains