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Des personnes fuient les décombres dans Alep bombardée le 29 avril 2016 ©AFP/Getty Images

Des personnes fuient les décombres dans Alep bombardée le 29 avril 2016 ©AFP/Getty Images

Conflits armés et protection des civils

Le terrible bilan du conflit en Syrie

Le gouvernement de Bachar el-Assad a brutalement réprimé les manifestations de masse qui ont débuté le 15 mars 2011 déclenchant le conflit armé le plus grave que la région ait connu. Sa sixième année a encore été marquée par des atrocités et des effusions de sang. Selon l'ONU, plus de 400 000 personnes ont perdu la vie.

Réfugiés et personnes déplacées

Plus de 11 millions de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer ; on compte environ 6.3 millions de déplacés internes en Syrie et 5 millions sont réfugiés à l'étranger, principalement en Turquie, au Liban et en Jordanie. Des dizaines de milliers de réfugiés originaires de Syrie ont également fui vers l'Europe, trop souvent au péril de leur vie.

Disparitions forcées

D'après le Réseau syrien pour les droits humains (SNHR), environ 70 000 personnes ont été arrêtées par les forces de sécurité du gouvernement et sont désormais portées disparues, détenues dans des centres de détention non-officiels. D'autres personnes ont été emprisonnées pour avoir aidé des personnes jetées sur les routes par les combats, ou pour avoir parlé de la situation en Syrie. Des avocats, des médecins et des journalistes ont été incarcérés simplement pour avoir fait leur travail.

Torture et détention

Depuis plusieurs dizaines d’années, les forces gouvernementales recourent à la torture pour écraser les dissidents. Depuis 2011, les violences envers les détenus ont augmenté en ampleur et brutalité. Selon l’ONG Human Rights Data Analysis Group, plus de 17 000 personnes sont mortes en détention depuis 2011 à cause de la torture, du manque de nourriture et de soins. Ceci constitue une véritable politique d’État et un crime contre l’humanité. À cela se rajoutent des milliers de personnes exécutées à Saidnaya, terrible prison dans le nord de Damas.

Lire aussi : Six ans d'impunité

Les civils ciblés

Les forces gouvernementales et leurs alliés russes ont mené des attaques aveugles et des attaques visant directement des civils et des biens à caractère civil, procédant à des frappes aériennes et à des tirs d’artillerie qui ont fait des milliers de victimes civiles. Selon certaines sources, les forces gouvernementales ont également utilisé des agents chimiques. Elles ont par ailleurs tenu de longs sièges contre des civils qui se sont retrouvés piégés et privés d’accès à des biens et services de première nécessité.

Le groupe armé État islamique (EI) a assiégé des civils et mené des attaques aveugles ou visant délibérément des civils, et il aurait utilisé dans certains cas des agents chimiques ; il a également commis de nombreux homicides illégaux et réduit des milliers de femmes et de filles en esclavage sexuel, entre autres exactions. D’autres groupes armés non étatiques ont procédé à des tirs d’artillerie aveugles et assiégé des zones majoritairement peuplées de civils. Les forces conduites par les États-Unis ont procédé à des frappes aériennes contre l’EI et d’autres cibles, provoquant la mort de plusieurs centaines de civils.

Justice

Alors que la saisine de la Cour pénale internationale est bloquée depuis des années en raison du veto russe et chinois, les États doivent utiliser d’autres moyens (mettre actu justice) pour essayer de briser la spirale d’impunité pour les crimes commis en Syrie. Le cycle de violations des droits humains en Syrie perdurera si de vraies mesures ne sont pas prises pour garantir leur mise en place réelle.

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Pas d'impunité pour les crimes commis en Syrie

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