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Venezuelan migrant Genesis Valera, 27, who is six months pregnant, poses for a picture with her children Sebastian, 7, Claudia, 6, and Isaias, 2, while they wait to process their documents at the Ecuadorian-Peruvian border service centre, before they continue their journey to Piura, on the outskirts of Tumbes, Peru, June 16, 2019. "I was waiting for a guide and my mobile phone ran out of battery. I kept waiting in San Antonio (in Venezuela) for a while, but the area didn't have electricity. At some point, people arrived and told me, come, come, you will cross (the border) through the pathways," Valera said. "We walked along the pathways with the children... I went through the water, they told me to shut up because the guerrillas were around." Once in Colombia, Genesis travelled by bus but had to walk part of the way to avoid a checkpoint. "We had to wait in the middle of the bushes for two hours, it was dark and very cold, while we waited for the bus to pick us up again," she said. "I came here to fight. I came to have my new baby here and to work and give them the things they need." REUTERS/Carlos Garcia Rawlins      SEARCH "MOTHERS REFUGEE" FOR THIS STORY. SEARCH "WIDER IMAGE" FOR ALL STORIES.
Une femme enceinte de 6 mois attend avec ses enfants à la frontière de l'Equateur et du Pérou ©REUTERS/Carlos Garcia Rawlins

Une femme enceinte de 6 mois attend avec ses enfants à la frontière de l'Equateur et du Pérou ©REUTERS/Carlos Garcia Rawlins

Amériques 2019 : La crise de solidarité vis-à-vis des réfugiés

Notre rapport régional offre un panorama complet des droits humains dans les Amériques en 2019. De nombreux dirigeants intolérants et autoritaires ont restreint les demandes d’asile.

Alors que des millions de personnes ont été forcées à quitter leur pays en quête de sécurité, divers États des Amériques ont restreint le droit de demander l’asile, faisant preuve d’un mépris flagrant pour les obligations auxquelles ils sont tenus en vertu du droit national et du droit international.

Certains dirigeants font même intervenir leur armée au lieu d’établir des mécanismes favorisant le dialogue. Tandis que se profilent à l’horizon de nouveau troubles sociaux, la lutte en faveur des droits humains est plus urgente que jamais. Et ne nous y trompons pas, les dirigeants politiques qui sèment la haine et la division en fragilisant les droits d’autrui se retrouveront du mauvais côté de l’histoire.

Des politiques d’asile hostiles

Le nombre d’hommes, de femmes et de mineurs ayant fui la crise des droits humains au Venezuela ces dernières années s’élève désormais à près de 4,8 millions. Un chiffre sans précédent dans les Amériques. Le Pérou, l’Équateur et le Chili ont réagi en imposant de nouvelles conditions d’entrée sur leur territoire et en renvoyant illégalement des Vénézuéliens en quête d’une protection internationale.

Le gouvernement de Trump met en danger des milliers de personnes

Plus au nord, le gouvernement américain a utilisé le système de justice de manière abusive pour harceler des défenseurs des droits des migrants. Il a privé illégalement de liberté des mineurs qui fuyaient des situations violentes. En somme, de nouvelles mesures ont été adoptées pour restreindre fortement l’accès à l’asile, au mépris du droit international.

Le gouvernement de Donald Trump a exposé au danger des milliers de personnes vulnérables qui tentaient de demander la protection des États-Unis. Ces personnes ont ainsi été forcées d’attendre dans des conditions dangereuses au Mexique au titre de « Protocoles de protection des migrants ». Ce dispositif au nom trompeur est également connu sous l’appellation « Rester au Mexique ».

Des accords rétrogrades

Les États-Unis ont soumis un nombre croissant de personnes en quête d’asile à des programmes d’expulsion rapide sans possibilité de faire appel à un avocat. Ils ont par ailleurs fait pression sur le Guatemala, le Salvador et le Honduras afin qu’ils signent une série d’accords rétrogrades. Des accords qui bafouaient totalement le droit des demandeurs d’asile.

Après que l’administration Trump a menacé d’imposer de nouveaux tarifs douaniers, le gouvernement mexicain a non seulement accepté de recevoir et d’accueillir des demandeurs d'asile renvoyés de force dans le cadre d’un protocole de protection des migrants, mais a en outre déployé des soldats afin d’empêcher les personnes originaires d’Amérique centrale de se rendre jusqu’à la frontière entre le Mexique et les États-Unis.

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