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Solafa Magdy / © Collection privée

Solafa Magdy / © Collection privée

Solafa Magdy / © Collection privée

Solafa Magdy

Accusée d'appartenir à un groupe terroriste, la journaliste Solafa Magdy est emprisonnée en Égypte depuis le 26 novembre 2019.

14 avril 2021

Solafa a été libérée !

C'est en partie grâce à vous que Solafa Magdy est sortie d’un cauchemar de 500 jours de prison et qu'elle a pu enfin retrouver sa famille. Vous avez envoyé plus de 6.000 emails aux autorités égyptiennes pour demander sa libération. Nos voix ont compté. Un immense merci pour votre mobilisation !

Mars 2021

L'état de santé de Solafa est inquiétant. Nous lançons une Action Urgente pour exercer massivement une pression forte sur les autorités égyptiennes en leur demandant la libération immédiate et sans condition de Solafa.  

Solafa Magdy est une jeune journaliste égyptienne de 34 ans. Au moment des soulèvements du "printemps arabe" en Égypte en 2011, Solafa était sur la place Tahrir. Avec force et détermination elle aspirait à plus de liberté et à un véritable changement politique dans son pays, l'Égypte. Solafa a couvert de près la révolution. Ses reportages dressaient l'état des lieux de la transition politique, des changements sociaux en Égypte et dénonçaient les violations des droits humains. Elle s'intéresse particulièrement aux questions liées aux droits des femmes, aux droits des minorités et aux problèmes de harcèlement sexuel. 

- Rejoignez notre réseau d'Actions Urgentes !

Le traitement de ces sujets dérange le pouvoir égyptien. Le 26 novembre 2019, Solafa a été arrêtée par la police alors qu'elle était assise à la terrasse d'un café au Caire avec son mari, Hossam. Elle a été accusée par les autorités égyptiennes de diffuser des "fausses informations" pour les sujets qu'elle avait traités. Et ce n’est pas tout. Les autorités l’accusent d’“adhésion à un groupe terroriste”. Depuis son arrestation, elle est incarcérée à la prison pour femmes de Qanater. Le 19 janvier 2021, lors d'une audience, Solafa a témoigné avoir été agressée physiquement en prison. Elle a besoin de soins médicaux urgents. Le 27 janvier, sa mère a pu lui rendre visite et a constaté que sa fille était faible et qu'elle ne pouvait pas marcher sans assistance.  

J'ai ressenti une douleur immense quand je t'ai vue si faible. Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il t'arrive. Tu m'as bouleversée en me demandant de dire à ton mari que tu l'aimais et que tu l'aimerais toute ta vie. Tu es une mère et une épouse formidable Solafa, je suis tellement fière que tu sois ma fille.

Zahran, la mère de Solafa 

Loin de sa famille, la santé psychologique de Solafa se dégrade. En prison, elle laisse derrière elle son jeune garçon de 8 ans, Khaled. Cette jeune journaliste égyptienne devrait être sur le terrain à enquêter et auprès de sa famille, et non pas en prison. Elle a fondé une école "Everyday Footage" qui propose des formations en journalisme auprès de jeunes femmes égyptiennes. Solafa est une femme courageuse. Des voix comme la sienne sont essentielles pour construire une Égypte plus libre.  

L'histoire de Solafa illustre la terrible répression en cours en Égypte contre toute voix critique envers le pouvoir. La situation des droits humains ne fait qu'empirer dans le pays. La répression se durcit. C'est pour cela, qu'avec votre aide, nous devons maintenir une pression constante sur les autorités égyptiennes. 

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Une à deux fois par mois, vous recevez une alerte par sms pour venir en aide à une personne exposée à une situation grave.  

En 5 min, vous pouvez faire la différence. 

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