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Liberté d'expression

Quand l'Arabie saoudite fait sa publicité

Mohammed ben Salman, le prince « réformateur », use des relations publiques et de campagnes médiatiques énergiques lors de ses visites officielles. Le but ? Cacher la réalité du pays.

Le prince héritier mène une opération de séduction auprès de responsables politiques, de hauts représentants de l'industrie de la défense, de directeurs d'Hollywood et de leaders de la Silicon Valley. Aux États-Unis, le prince a été accueilli par le président Donald Trump. En France, il sera reçu par Emmanuel Macron du 8 au 10 avril.

Réformateur, vraiment ?

La mécanique la mieux huilée du monde en matière de relations publiques ne saurait cacher le bilan désastreux de l'Arabie saoudite en termes de droits humains. Depuis sa nomination en juin dernier, on assiste à un durcissement de la répression contre les voix dissidentes dans son pays alors que le prince est présenté comme « réformateur ».

Lire aussi : L'Arabie saoudite et les habits neufs de l'empereur

Si le prince héritier Mohammed ben Salmane a vraiment l'intention d'être un « réformateur », il doit mettre fin à la répression systématique visant les femmes, les minorités et les défenseurs des droits humains, ordonner la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers d'opinion et cesser de recourir à la peine de mort.

Cela n’est toujours pas le cas.

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