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"Myanmar: Land of Make Believe graphic", un graphique pour rappeler que la liberté d'expression est loin d'être acquise au Myanmar © Amnesty International

"Myanmar: Land of Make Believe graphic", un graphique pour rappeler que la liberté d'expression est loin d'être acquise au Myanmar © Amnesty International

Liberté d'expression

Myanmar : la liberté de la presse à nouveau bafouée

Le 10 octobre, trois journalistes ont été arrêtés Myanmar. Une nouvelle preuve que les autorités du pays deviennent chaque jour plus intolérantes.

Les journalistes jouent un rôle essentiel en contribuant à ce que les représentants de l'État répondent de leurs actes, et en informant le public.

Ces arrestations, qui interviennent à la suite de la publication d'un article critiquant les méthodes du gouvernement régional de Yangon en matière de gestion financière, adressent un message inquiétant à tous ceux qui tentent de mettre en cause le gouvernement.

Au lieu d'arrêter des journalistes qui font pacifiquement leur travail, les autorités devraient abroger les lois répressives utilisées pour créer un climat de peur et d'intimidation.

Une situation qui se dégrade

Les trois journalistes d'Eleven Media – Nayi Min, Kyaw Zaw Linn et Phyo Wai Win – ont été arrêtés par la police de Yangon le 10 octobre 2018.

Ils font l'objet d'une enquête au titre de l'article du Code pénal du Myanmar. Cet article est une disposition de la législation rédigée en termes imprécis qui est souvent utilisée pour museler les défenseurs des droits humains et plus généralement pour étouffer le droit à la liberté d'expression.

S'ils sont déclarés coupables, ils risquent d'être condamnés chacun à une peine allant jusqu'à deux ans d'emprisonnement.

Lire aussi : Jusqu'à 14 ans de prison pour des journalistes

Ces dernières années, on a observé au Myanmar une nouvelle dégradation de la situation en ce qui concerne la liberté de la presse, et de façon plus générale la liberté d'expression.

Deux journalistes de Reuters, Wa Lone et Kyaw Soe Oo, purgent chacun une peine de sept ans d'emprisonnement ; ils ont été condamnés au titre de la Loi sur les secrets d'État, datant de l’époque coloniale, pour avoir enquêté sur le massacre d'hommes rohingyas perpétré par l'armée du Myanmar dans l'État d'Arakan, dans le nord du pays.

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