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Liberté d'expression

Concours de plaidoiries pour les droits humains

Une militante d'Amnesty participe au jury d'un concours de plaidoiries avec des lycéens

Pour Christiane Riffaud de notre cercle d’action « Est dijonnais », le mois de décembre est chargé. Après avoir fait découvrir la Déclaration universelle des droits de l’homme à plusieurs centaines de voyageurs à la gare de Dijon dans le cadre du partenariat d’Amnesty International  avec la SNCF; après avoir participé à l’inauguration de l’arbre des droits de l’homme à Arc-sur-Tille ; la voici membre du jury de la finale régionale du concours de plaidoiries des lycéens du mémorial de Caen.

Lauréate du premier prix

En lice, onze candidats qui vont devoir faire preuve d’argumentation, de sincérité et d’authenticité, le tout en moins de huit minutes, pour décrocher le ticket pour la finale nationale prévue le 25 janvier.

Sans qu’ils ne se soient donnés le mot, beaucoup abordent la façon dramatique dont sont extraits les minerais qui servent à produire nos téléphones portables.

L’un d’entre eux réactualise la phrase de Voltaire « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ».

La liberté d’expression est l’autre sujet prisé par les candidats et candidates comme Raphaëlle qui évoque l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.

Vient l’heure du choix.

Pas facile pour les sept membres du jury dont font partie Anne Dillenseger, adjointe déléguée à l’éducation de la mairie de Dijon ou encore Martial Ratel, rédacteur en chef local de Radio Campus. Membre du jury pour la quatrième fois, Christiane est ravie de représenter notre mouvement.

Pour Cécile Brossault, représentante du Mémorial de Caen, « Amnesty International est un partenaire très important qui donne du poids au concours ».

C’est à Christiane que revient l’honneur de remettre le premier prix. Elle profite de ce moment pour s’adresser aux candidats : « Vous êtes les citoyens de demain. Vous êtes les gardiens de nos droits. » Avec un clin d’œil, elle offre des stylos Amnesty : « Je vous rassure, Amnesty est passé au numérique… mais on peut encore signer des pétitions avec un stylo ! »