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Ahmed H
Liberté d'expression

Chypre : le dernier espoir d’Ahmed H.

En janvier dernier, Ahmed H retrouvait enfin la liberté, après 5 ans de prison totalement injustifiés. Malheureusement, sa libération ne mettait pas fin à son cauchemar.

En 2015, Ahmed H. quitte son foyer pour aller aider ses parents âgés et six autres membres de sa famille à fuir la guerre en Syrie et trouver refuge en Europe. Bloqué à la frontière serbo-hongroise et pris dans des heurts avec la police, il est arrêté, injustement accusé de « complicité de terrorisme » et condamné à dix ans de prison, ramenés à sept, puis cinq années, après un second procès.

Ahmed H. est retenu depuis plus de 5 mois par les services de l’immigration hongrois, dans l’attente que les autorités chypriotes le laissent revenir à Chypre où se trouvent sa femme et ses deux filles.

En janvier 2019, après trois ans de prison, Ahmed H. a finalement bénéficié d’une libération conditionnelle. Il attend aujourd’hui que les autorités chypriotes l’autorisent à revenir auprès de sa femme et de ses deux filles, toutes de nationalité chypriote, une décision qui tarde à venir.

Alors que je parlais avec ma fille sur Skype, elle m’a demandé "Baba, quand est-ce que tu rentres à la maison ?", et ça m’a brisé le cœur. Après avoir passé près de quatre ans loin de ma femme et de mes deux petites filles, je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas rentrer chez moi. J’ai un casier vierge à Chypre, une entreprise et une famille »

Ahmed H.

En cas de rejet de sa demande par Chypre, Ahmed H. pourrait être renvoyé en Syrie où il serait exposé à de graves violations des droits humains.

Une victime de plus des lois antiterroristes

Lire aussi : L'histoire d'Ahmed H.

Aucune action d’Ahmed H. ne justifiait qu’il passe un jour en prison, et encore moins une condamnation pour terrorisme. Son cas s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne du gouvernement hongrois visant à faire passer les migrant.es et réfugié.es pour une menace. Ahmed H. a reçu le soutien de plus de 100 000 personnes qui ont signé notre pétition demandant sa libération. Le Parlement européen comme le Département d’État américain se sont dits préoccupés par l’utilisation abusive de charges liées au terrorisme contre lui.  

Lire aussi : Une affaire symptomatique de la « démocratie non libérale » de Viktor Orbán

 

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