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Toit de maison détruit à Riyadh (Arabie Saoudite) après la chute d'un missile houthi 26/3/2018
Toit de maison détruit à Riyadh (Arabie Saoudite) après la chute d'un missile houthi 26/3/2018 © FAYEZ NURELDINE/AFP/Getty Images

Toit de maison détruit à Riyadh (Arabie Saoudite) après la chute d'un missile houthi 26/3/2018 © FAYEZ NURELDINE/AFP/Getty Images

Conflits armés et protection des civils

Yémen : de nouvelles frappes illégales

Dans la nuit du 25 au 26 mars, le groupe armé houthi au Yémen a tiré sept missiles balistiques contre des aéroports à Riyadh et d'autres villes saoudiennes tuant un civil.

Selon les premiers articles parus dans les médias, publiés entre autres par l'Agence de presse saoudienne, sept missiles ont été interceptés et détruits, mais un ressortissant égyptien a été tué après avoir été blessé par des débris.

La salve de missiles a été tirée par les Houthis à l'occasion du troisième anniversaire du début de la campagne de frappes aériennes menée par la coalition que dirige l'Arabie saoudite au Yémen.

Mener des attaques sans discrimination est prohibé par le droit international humanitaire et peut constituer un crime de guerre.

Notre dossier : conflit au Yémen

Un lourd bilan évité

Un lourd bilan a sans doute été évité, probablement parce que les missiles ont été interceptés, mais cela n'exonère en rien le groupe armé houthi de cet acte impitoyable et illégal.

Ces missiles ne peuvent pas cibler d'objectifs précis à de telles distances et les utiliser de cette manière met donc les civils en danger.

Lire aussi : Armes au Yémen, la France mise en cause

Des frappes illégales qui ne doivent pas servir d’excuses

Ces frappes illégales ne doivent pas servir d'excuse à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite pour attaquer sans discrimination les civils ou exacerber la crise humanitaire qui sévit au Yémen, en restreignant encore l'importation d'aide et de biens essentiels – nourriture, médicaments et essence notamment.

Nous avons recueilli de nombreuses informations indiquant que tous les belligérants ont bafoué le droit international dans le cadre du conflit au Yémen ces trois dernières années. Les frappes aériennes de la coalition que dirige l'Arabie saoudite ont détruit et endommagé des maisons, des hôpitaux, des écoles et des marchés yéménites. Des milliers de civils sont morts et des millions sont déplacés, dépendant désormais de l'aide humanitaire. Cependant, les violations commises par un camp ne donnent aucunement à celui d’en face la permission de piétiner le droit international humanitaire.

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