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73 year-old amnesty activist, Martin Landry faced criminal charges and a prison term of up to 5 years just for helping two Guinean minors at the French-Italian border in 2017.
Martine Landry, militante de 76 ans © Laurent Carré

Martine Landry, militante de 76 ans © Laurent Carré

Personnes réfugiées et migrantes

Martine Landry : En procès pour avoir aidé des enfants

L’acharnement judiciaire contre Martine se poursuit. Le 8 juillet, Martine Landry sera à nouveau au banc des accusés alors qu’elle n’a fait qu’aider deux enfants. Elle doit être relaxée.

Mise à jour du 07/07/2020 : Coup de théâtre. Le Parquet d'Aix-en-Provence a décidé de se retirer la veille du procès en appel de Martine Landry. Après 3 ans d'acharnement judiciaire, notre militante est donc DÉFINITIVEMENT relaxée !

Une nouvelle étape dans une affaire qui dure depuis trois ans. Martine Landry doit se présenter devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence le 8 juillet prochain. Elle est poursuivie car, en juillet 2017, elle a accompagné deux guinéens âgés de 15 ans vers la Police aux frontières pour qu’ils puissent être pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. Ces deux jeunes venaient d’être renvoyés en France, à pied, par la police italienne et Martine les a accueillis à la frontière.  

Après avoir été d’abord relaxée par le tribunal correctionnel de Nice il y a deux ans, le Procureur général d’Aix-en-Provence a fait appel de cette décision. L’audience se tiendra le 8 juillet.

Un acharnement judiciaire absurde

Ces poursuites contre Martine, et aussi contre d’autres défenseurs des droits humains comme Cédric Herrou ou Pierre Alain Mannoni, sont révélatrices de l’acharnement judiciaire contre celles et ceux qui viennent en aide aux personnes réfugiées et migrantes.

Lire aussi : Martine Landry, une militante accusée de délit de solidarité

Ces poursuites ont un effet pervers évident : dissuader les actions de solidarité envers les personnes réfugiées et migrantes en danger. Ces actions judiciaires contre des personnes qui n’ont rien à faire devant des tribunaux, telles que Martine Landry, démontrent qu’en France, les autorités prennent pour cible des défenseurs et défenseures des droits humains.

A quand la fin du « délit de solidarité » ?

La France doit mettre fin au « délit de solidarité » et rendre ainsi impossible les poursuites pénales à l’encontre de personnes dont l’aide à l’entrée ou au séjour n’a été motivée que par un élan de fraternité. Les personnes qui viennent en aide aux réfugiés et migrants sont des défenseures des droits humains, dont l’action devrait être célébrée et soutenue, en aucun cas condamnée. Leurs actions devraient pouvoir s’exercer dans un environnement sûr et favorable. La protection des droits humains doit primer sur les politiques migratoires meurtrières.

Agir

JUSTICE POUR MARTINE !

Poursuivie pour avoir aidé deux enfants, Martine Landry est de nouveau face à la justice. Apportez-lui votre soutien !