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Al Sissi et Emmanuel Macron (photomontage)

Al Sissi et Emmanuel Macron (photomontage)

E.Macron, al-Sissi : ce qu'il faut savoir avant la rencontre

Le président français rencontre le président égyptien le 24 et le 25 octobre. L'occasion de rappeler les graves violations des droits humains en cours en Égypte, de la liberté d'expression bafouée aux répressions homophobes en passant par les ventes d'armes de la France qui permet à ce gouvernement de réprimer son peuple.

Toute la société civile réprimée

Dans un contexte de détérioration sans précédent de la situation des droits humains en Égypte, les espaces d’expression libre de la société civile sont en passe de disparaître.

Avocats, opposants politiques, journalistes, militants, défenseurs des droits humains, personne n’est épargné. Tandis que les autorités égyptiennes continuent d’arrêter, poursuivre ou emprisonner toute voix critique, elles s’assurent également de réduire leur portée, en bloquant notamment des sites d’information en ligne.

Lire aussi : L’armée remet au pas la société civile en Égypte

Des attaques homophobes en série

Depuis le concert du 22 septembre 2017 de Mashrou’Leila au Caire, 57 personnes ont été arrêtées. Elles sont suspectées d’être homosexuelles ou « d’inciter à la débauche » pour avoir brandi des drapeaux arc en ciel ou encore s’être inscrites sur des sites de rencontres.

Plusieurs tests anaux ont été réalisés de force sur des suspects, une pratique considérée comme de la torture. Chaque détenu encourt jusqu'à 12 années de prison. Cette vague de répression homophobe est la plus féroce depuis 2001.

Lire aussi : arrestations homophobes en série en Égypte

Les armes françaises complices de la répression

Le 21 août 2013, l'Union Européenne (UE) a demandé à ses États membres, dont la France, de suspendre leurs transferts d'armes vers l'Égypte, afin d'éviter qu'elles ne soient utilisées pour alimenter la répression sanglante dans le pays.

La répression dure maintenant depuis plus de quatre ans. Pourtant depuis 2011, la France n’a jamais vendu et livré autant d’armes à l'Égypte, son quatrième plus important client sur la période 2007-2016. Sous couvert de lutte contre le terrorisme, en dépit de la demande de l'UE et à l'encontre de ses engagements en tant que pays partie au Traité sur le commerce des armes (TCA), la France a continué à fournir des armes et des équipements pouvant servir à des fins de sécurité intérieure et de maintien de l’ordre, faisant d’elle un complice de la répression férocement mise en œuvre par les autorités égyptiennes.

Lire aussi : Vente d’armes françaises à l'Égypte, business as usual

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