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Peine de mort et torture

Irak : de l’injustice au bain de sang

31 hommes ont été exécutés en Irak le vendredi 20 janvier. C’est la deuxième fois en moins de six mois que les autorités irakiennes procèdent à des exécutions collectives à l’issue de procès iniques.

Les autorités locales ont confirmé à l’organisation qu’elles avaient reçu dimanche 22 janvier les 31 corps à Samarrah, dans le gouvernorat de Salah al Din. Ils ont été transférés à la morgue de l’hôpital de la ville pour pouvoir être remis aux proches des condamnés, qui ont commencé à venir les récupérer. Les exécutions ont eu lieu vendredi 20 janvier.

Des aveux sous la torture

Ces hommes, dont les « aveux » ont très probablement été arrachés sous la torture, ont été condamnés à l’issue de procès expéditifs et entachés de graves irrégularités pour le meurtre de 1 700 élèves officiers sur la base militaire Speicher, située près de Tikrit (gouvernorat de Salahuddin), en juin 2014. Le groupe armé se faisant appeler État islamique (EI) a revendiqué cette attaque.

La peine de mort, une illusion de sécurité, un vrai cycle de violence

La peine capitale – le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit – est utilisée pour créer une illusion de sécurité mais ne fait que perpétuer le cycle de la violence qui ravage l’Irak.

Signer la pétition : agissez contre la peine de mort en Iran, exigez la libération d'Ali al-Nimr

Nous avons toujours condamné avec la plus grande fermeté les atrocités de l’EI, y compris l’odieux massacre de Speicher. Les victimes de ces crimes ont droit à la justice et à la vérité. Néanmoins, les procès iniques, la torture et les exécutions collectives ne peuvent jamais être considérés comme l’expression de la justice.

Les autorités irakiennes doivent instaurer sans délai un moratoire officiel sur les exécutions en vue d’abolir la peine de mort.