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Portrait d'Imalayeo a Nigéria 
KC Nwakalor/ Amnesty International
Imoleayo Michael © Amnesty International

Imoleayo Michael © Amnesty International

Imoleayo Michael © Amnesty International

Imoleayo Michael

Lorsque des manifestations s’organisent au Nigeria en octobre 2020 contre les violences policières menées par la Brigade spéciale de répression des vols (SARS), Imoleayo Michael prend part au mouvement. Accusé de troubles à l’ordre public seulement pour avoir manifesté, il encourt jusqu’à trois ans de prison.

En octobre 2020, dans les rues d’Abuja au Nigeria, la jeunesse défile contre les violences, les extorsions et les exécutions perpétrées par la Brigade spéciale de répression des vols, plus connue sous le nom SARS. Imoleayo Michael, jeune développeur informatique, relaie les appels à manifester sur Twitter et sur Facebook avec le hashtag #EndSARS et se joint au mouvement.  

Deux semaines plus tard, le 13 novembre 2020 au petit matin, vingt hommes armés investissent le domicile d’Imoleayo. Ils brisent une fenêtre et le menacent avec une arme à feu, le forçant à les laisser entrer. Ces hommes armés sont des membres de la police, de l’armée et des représentants du Service de sécurité de l’État. Une fois à l’intérieur, ils saisissent son téléphone portable et son ordinateur puis enferment sa mère âgée, son épouse et leur fils de sept mois dans une pièce avant de couper l’électricité et d’éteindre les lampadaires autour de son domicile.  

Imoleayo est ensuite emmené au siège des services de sécurité de l’État. Il y reste en détention dans une cellule souterraine pendant 41 jours sans pouvoir consulter un avocat ou contacter sa famille. Il est menotté, avec un bandeau sur les yeux et enchaîné à un meuble de bureau en acier. Forcé de dormir à même le sol, il n’a pour seul repas que du porridge comprenant des cailloux. Des officiers des services de sécurité l’interrogent à cinq reprises.

Ayant souffert d’une pneumonie à la suite des nombreuses nuits passées à même le sol, il est finalement libéré sous caution en décembre 2020. Inculpé de chefs d’accusation sans fondement tels que « conspiration par association en vue de troubler l’ordre public » et « troubles à l’ordre public », il encourt jusqu’à trois ans de prison s’il est reconnu coupable.

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