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Yasaman Aryani

Yasaman Aryani

Depuis avril 2019, Yasaman Aryani est détenue par les autorités iraniennes pour avoir milité pacifiquement contre le port obligatoire du voile en Iran.

15 février 2023

Yasaman libérée !

C’est avec une joie immense que nous avons appris la libération de Yasaman ainsi que celle de sa mère Monireh Arabshahi. Dès leur sortie de prison, Yasaman et sa mère on scandé « Femme, vie, liberté ! ». Un acte symbolique fort qui montre que les autorités iraniennes n’ont pas fait taire leur voix et leur détermination. Elles continueront leur combat en faveur des droits des femmes.

Vidéo de Yasaman à sa sortie de prison

La libération de Yasaman a été portée par des années de mobilisation : pétition internationale, action devant l’ambassade d’Iran à Paris, lettres de soutien envoyées… MERCI à toutes les personnes qui se sont mobilisées pour sa libération. Chaque signature, chaque lettre envoyée, a aussi permis de faire résonner le combat des femmes en Iran, qui se battent inlassablement pour leurs droits, leur vie, leur liberté. 

Aller plus loin : Retour sur la libération de Yasaman et d'autres femmes iraniennes

Offrir une fleur, retirer simplement son foulard : deux gestes que Yasaman Aryani a osé faire en public, s’opposant ainsi aux lois du régime qui imposent le port du voile en Iran. Cet acte de défiance poétique l’a conduite en prison.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 2019, Yasaman Aryani, accompagnée de sa mère, a courageusement retiré son voile pour traverser un wagon réservé aux femmes en distribuant des fleurs blanches. Elle a confié son rêve d’un avenir où toutes les femmes auraient la liberté de choisir ce qu’elles portent et où elles pourraient marcher ensemble « moi sans foulard et toi avec ». Des instants filmés, dont la diffusion est devenue virale en mars 2019.

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Le 10 avril 2019, les autorités iraniennes ont arrêté Yasaman et l’ont détenue, seule, dans une cellule pendant plusieurs jours. Ses interrogateurs lui ont demandé d’«avouer » que des entités étrangères se trouvaient derrière son activité militante et de « se repentir » pour ses actions. Ils l’ont également menacé d’arrêter ses amis et sa famille si elle refusait. En juillet 2019, elle a été condamnée à seize ans d’emprisonnement: une année d’emprisonnement au motif de «propagande contre le régime», une peine de cinq ans au motif de «rassemblement et collusion en vue de commettre des infractions compromettant la sécurité nationale» et une peine de dix ans au motif d’« incitation à la corruption et la prostitution».

Une peine absurde et un traitement cruel infligés à Yasaman qui s’inscrivent dans le cadre d’une répression à plus grande échelle des femmes qui font campagne contre les lois iraniennes imposant le port du voile. Depuis 2018, des dizaines de femmes militant de façon pacifique contre le port obligatoire du voile en Iran, dont la mère de Yasaman, Monireh Arabshah, ont été arrêtées.

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