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 	Amnesty International USA activists protest the 10th anniversary of the Guantanamo Bay detention centre, Washington DC, USA, 11 January 2012.
Des militants d'Amnesty International USA manifestent à l'occasion du 10e anniversaire du centre de détention de Guantanamo Bay, Washington DC, USA, 11 janvier 2012 // Credit : Scott Langley

Des militants d'Amnesty International USA manifestent à l'occasion du 10e anniversaire du centre de détention de Guantanamo Bay, Washington DC, USA, 11 janvier 2012 // Credit : Scott Langley

Peine de mort et torture

Joe Biden fermera-t-il Guantánamo Bay ?

Alors qu’un nouveau président s’apprête à entrer à la Maison-Blanche, nous nous interrogeons sur l’avenir du camp de détention qui a aujourd’hui 19 ans.

Il ne s’agit pas seulement des 40 personnes encore détenues à Guantánamo, mais des crimes de droit international commis au cours des 19 dernières années et de l’absence d’obligation de rendre des comptes pour ces crimes. Il est aussi question de l’avenir, alors que nous approchons du 20e anniversaire des attentats du 11  septembre et œuvrons pour obtenir une justice durable.

Lire aussi : Guantánamo Kid, l'histoire vraie de Mohammed El-Gorani

Une zone de non-droit

Dans une nouvelle enquête, nous recensons toute une série de violations des droits humains perpétrées contre les personnes détenues dans le camp dans lequel les détenus sont victimes de torture, sont enfermées pour une durée indéterminée sans bénéficier de soins médicaux adéquats et n’ont pas accès à un procès équitable. Les transferts hors du centre sont au point mort et même les prisonniers "libérables" demeurent incarcérés depuis des années.

Il s’agit de détentions inexorablement liées à de multiples strates d’actes illégaux conduits par les différents gouvernements qui se sont succédés au fil des ans – transferts secrets, interrogatoires au secret, alimentation forcée de grévistes de la faim, torture, disparitions forcées, et absence totale de respect de la légalité.

Voir : Trois questions sur Guantánamo Bay

Une opportunité à saisir

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité en 2009, Joe Biden, alors vice-président, avait pris la parole et déclaré : « Nous respecterons les droits de ceux que nous traduisons en justice. Et nous fermerons le centre de détention de Guantánamo Bay. ». Il a souligné que « les traités et les organisations internationales que nous construisons doivent être crédibles et ils doivent être efficaces ». Presque 12  ans plus tard, alors qu’il s’apprête à assumer la présidence, l’occasion lui est offerte de se montrer à la hauteur de ses engagements. Il doit la saisir.

Voir le portrait : Ammar, torturé dans le plus grand secret

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