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Ahed Tamimi lors de son procès © Issam Rimawi/Anadolu Agency/Getty Images

Ahed Tamimi lors de son procès © Issam Rimawi/Anadolu Agency/Getty Images

Liberté d'expression

8 mois de prison pour Ahed Tamimi

Ahed Tamimi, militante palestinienne de 17 ans, a été condamnée à huit mois de prison. Une manoeuvre pour intimider qui osent contester l’occupation israelienne.

La jeune militante a été condamnée à huit mois de prison et à une amende de 5 000 shekels (environ 1160 euros), assortie d'une peine de trois ans avec sursis, aux termes d’un accord sur sa peine conclu devant le tribunal militaire d'Ofer, en Cisjordanie occupée.

L’incarcération d'Ahed Tamimi, militante mineure palestinienne, est une manœuvre flagrante visant à intimider ceux qui osent contester les circonstances de l'occupation

Elle a été déclarée coupable de quatre des 12 chefs d'inculpation retenus contre elle, notamment de provocation, de coups et blessures et de deux chefs portant sur le fait d'avoir empêché les soldats de s'acquitter de leur mission.

Sa mère Nariman a été condamnée à huit mois de prison et à une amende de 6 000 shekels (environ 1 400 euros), ainsi qu’à trois ans avec sursis pour provocation, complicité dans l’agression d’un soldat et entrave à la mission d’un soldat. La cousine d'Ahed, Noor Tamimi, a écopé d'une amende de 2 000 shekels (465 euros).

Des condamnations absurdes au regard de la situation.

Lire aussi : l'histoire d'Ahed Tamimi

Israël et les droits des enfants

En condamnant Ahed Tamimi à huit mois de prison, les autorités israéliennes confirment qu’elles n’accordent guère d’importance aux droits des mineurs palestiniens et n'ont pas l'intention de revenir sur leurs politiques discriminatoires. Aux termes de la Convention relative aux droits de l’enfant, à laquelle Israël est partie, l'arrestation, la détention ou l'incarcération d'un mineur ne doit être utilisée qu'en dernier recours, et pour la plus courte période possible.

Cette condamnation illustre une nouvelle fois le mépris des autorités israéliennes à l’égard de leurs obligations s’agissant de protéger les droits fondamentaux des Palestiniens qui vivent sous leur occupation, y compris des mineurs.

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