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Manifestation Bring Back our girls © PHILIP OJISUA/AFP/Getty Images

Manifestation Bring Back our girls © PHILIP OJISUA/AFP/Getty Images

Conflits armés et protection des civils

Trois ans après #BringBackOurGirls, Boko Haram continue les enlèvements

Trois ans après le rapt des 276 lycéennes, Boko Haram continue d’enlever des femmes, des filles et des jeunes hommes, qui sont souvent par la suite victimes de terribles violences, notamment de viols, de passages à tabac et de participation forcée à des attentats-suicides.

En avril 2014, Boko Haram a enlevé 276 lycéennes à l’école secondaire publique pour filles de Chibok au Nigeria. Les enlèvements sont partie intégrante des attaques qui lui sont imputables.

Malheureusement, nombre d’entre eux passent inaperçus et ne sont pas relatés dans les médias. De nombreuses familles ont ainsi perdu tout espoir de retrouver leurs proches.

Des attaques et des enlèvements quotidiens

Ces effroyables enlèvements et autres agressions perpétrés par Boko Haram, dont certains constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, sont presque quotidiens.

Notre organisation a recueilli des informations sur au moins 41 autres cas d’enlèvements collectifs commis par Boko Haram depuis le début de 2014. L’État nigérian déploie des efforts considérables en vue de faire libérer les 195 lycéennes de Chibok encore aux mains du groupe armé, mais les victimes d’enlèvements collectifs moins médiatisés ne bénéficient pas d’un tel appui.

Lire aussi : Au Nigeria, la police extorque les condamnés

Des millions de personnes déplacées

Le Nigeria progresse dans la reconquête du territoire contrôlé par Boko Haram mais il reste encore beaucoup à faire pour prévenir les enlèvements et les attentats à la bombe, ainsi que pour aider convenablement toutes les personnes qui ont déjà été secourues ou sont parvenues à s’échapper.

L’insurrection sanglante de Boko Haram dans tout le nord-est du pays et les interventions des forces de sécurité visant à y mettre fin ont entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes, dont beaucoup ne sont pas loin de mourir de faim. Il est vital pour la population nigériane que les responsables présumés des atrocités perpétrées pendant le conflit soient traduits en justice.