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Royaume-uni : 15 militants évitent la prison

Les « Quinze de Stansted » ont été jugés pour avoir tenté d'empêcher l'expulsion d'un groupe de personnes à l'aéroport de Stansted en 2017. Ces 15 militantes et militants des droits humains avaient mené alors une action directe non violente.

C’est un soulagement. Les « Quinze de Stansted » n’iront pas en prison.

Pourtant, ils restent considérés comme coupables d’une infraction qui ne correspond tout simplement pas à leurs actes, et ce procès risque d’avoir un dangereux effet dissuasif sur les manifestations pacifiques dans ce pays.

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Une action non violente

Leur  action, n’avait fait de tort à personne, ils ont empêché l’avion de décoller. Sur les 60 personnes qui devaient être expulsées, au moins deux ont depuis lors été autorisées à rester au Royaume-Uni ; d'autres poursuivent leurs démarches pour faire valoir leurs droits.

Dans un premier temps, les « Quinze de Stansted » ont été inculpés de violation de propriété privée avec circonstances aggravantes, mais quatre mois plus tard, les faits reprochés ont été requalifiés en « atteinte à la sécurité des aéroports » - une infraction grave relevant de la législation antiterroriste, passible de la réclusion à perpétuité.

Avant le procès, qui s’est ouvert devant la Crown Court [juridiction criminelle supérieure] de Chelmsford l’année dernière, nous avions écrit au directeur du parquet et au procureur général pour demander l’abandon du chef d’« atteinte à la sécurité des aéroports ».

Elle s’est dite préoccupée à l’idée que ce chef d’inculpation était excessif, voire qu’il aurait pu être retenu dans le but de dissuader d'autres militants de mener des actions directes non violentes pour défendre les droits humains. Amnesty International a assisté quotidiennement au procès.

Ils restent considérés comme coupables

 La décision de ne pas emprisonner ces courageux défenseurs des droits humains est un soulagement, mais ne suffit pas. Ils n'auraient jamais dû faire face à cette très grave accusation liée au terrorisme.

Ils restent considérés comme coupables d’une infraction qui ne correspond tout simplement pas à leurs actes, et ce procès risque d’avoir un dangereux effet dissuasif sur les manifestations pacifiques dans ce pays.

Nous espérons que la cour d’appel mettra fin rapidement à l’épreuve pénible que les "Quinze de Stansted" traversent depuis près de deux ans.

L’affaire des « Quinze de Stansted » s’inscrit dans une tendance, un peu partout en Europe, qui voit des personnes agissant en faveur de migrants et de réfugiés se faire harceler, intimider et traiter comme des délinquants pour avoir eu des gestes de solidarité.

Près de 12 000 personnes avaient envoyé des messages pour témoigner leur solidarité aux « Quinze de Stansted ».

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