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Andres Manuel Lopez Obrador, presidential candidate of the Party of the Democratic Revolution (PRD), looks at his supporters in central Zocalo Square, Mexico City August 5, 2006. Obrador angrily vowed to push ahead with street protests that have paralyzed the capital after a top court on Saturday rejected his demand for a full recount in a presidential vote he says was stolen from him. REUTERS/Tomas Bravo (MEXICO)
Andrés Manuel Lopez Obrador, Président du Mexique ©REUTERS/Tomas Bravo

Andrés Manuel Lopez Obrador, Président du Mexique ©REUTERS/Tomas Bravo

Justice internationale et impunité

Mexique : Notre lettre ouverte au président Andrés Manuel López Obrador

Mercredi 19 février, nous avons envoyé une lettre ouverte au président Andrés Manuel López Obrador, pour lui demander une réunion en réponse à la grave crise des droits humains au Mexique.

En décembre 2019, nous publions Quand les paroles ne suffisent pas, un bilan alarmant de la situation des droits humains au Mexique . Depuis, le président mexicain n’a toujours pas donné suite à nos recommandations. Aujourd’hui, nous lui écrivons directement.

Une militarisation inquiétante

Bien que le gouvernement ait pris quelques mesures en matière de droits humains, celles-ci restent insuffisantes pour répondre sérieusement à la crise qui traverse le pays depuis de nombreuses années. D’autant que Le président Andrés Manuel López Obrador tient des discours dévalorisants sur le rôle des personnes qui défendent les droits humains. Des stratégies de militarisation pour contrer les homicides et les féminicides sont toujours utilisées alors même qu’elles ont échoué dans le passé. La Garde nationale est, elle, utilisée pour empêcher le passage de personnes réfugiées et migrantes.

Le gouvernement mexicain au-delà de fuir ses responsabilités, attaque les personnes et les organisations qui mettent en lumière la crise.

Un coût humain très élevé

Cela fait plus de quatre décennies que nous dénonçons les violations des droits humains au Mexique. Depuis les premiers jours du gouvernement actuel, nous avons recensé quelques avancées ponctuelles en matière de droits humains, en reconnaissant tout particulièrement le travail réalisé sur la question des personnes disparues.

Il est important que le Président écoute les propositions qui nous viennent de la société civile afin de mettre un frein à la crise des droits humains dans le pays. Cette crise se traduit malheureusement par un coût humain très élevé et par d’autres violations graves des droits humains chaque jour. 

Nous appelons le Président à se rapprocher de la société civile afin de trouver des solutions à cette situation grave et à faire des droits humains l’axe central du reste de son mandat présidentiel. 

 

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